À 47 ans, Alessandra Sublet dévoile le mal qui l’a rongée : « C’était encore un tabou »

Alessandra Sublet
France TV (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Désormais lancée dans une carrière de comédienne après avoir longtemps fait les beaux jours du PAF, Alessandra Sublet est plutôt du genre expansive sur sa vie privée. En 2013, elle a d’ailleurs sorti un livre, « T’as le blues, baby ? », pour évoquer la période compliquée qu’elle a vécue suite à la naissance de son premier enfant. Un combat qu’elle porte encore à ce jour.

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S’il y a bien une qualité qu’il faut reconnaître à Alessandra Sublet, c’est sa franchise. Très honnête dès lors qu’on lui tend un micro, ce qui fait partie de son charme, la Lyonnaise était récemment invitée de « RTL Bonsoir » pour évoquer son actualité. Elle a également parlé de son rapport à la maternité avec franchise, elle qui est mère de deux enfants nés en 2012 et 2014.

Alessandra Sublet veut briser le tabou du « baby blues »

En effet, et comme de nombreuses femmes, l’ancienne animatrice du « Meilleur pâtissier » a souffert de « baby blues ». Un sujet qui se démocratise, mais qui reste encore quelque peu délicat à aborder. Sublet confirme :

Il y a une dizaine d’années, c’était encore tabou.

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En tout cas, moi, quand j’étais enceinte, aucune nana autour de moi m’a dit : « Tu peux avoir une marée de larmes, ça peut arriver, ça peut être dur ». Non, tout le monde vous dit que c’est le beau métier du monde et que c’est merveilleux. Ce n’est pas faux, mais c’est super dur. J’ai eu un baby blues terrible qui était vraiment une dépression post-partum.



Forte de ce constat, et parce que « si ça m’arrive à moi, ça arrive forcément à plein de femmes », Alessandra Sublet a décidé d’évoquer publiquement le sujet à travers un livre, et de nombreuses interviews. Son credo semble être simple : déculpabiliser la femme de se sentir mal vis-à-vis de certaines pensées.

Il faut le dire haut et fort : la maternité c’est difficile. Mais ce n’est pas grave, et ça ne m’empêche pas d’aimer mes enfants du fond de mon coeur.

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Plus largement, Alessandra Sublet s’inscrit en faux contre la recherche de la perfection permanente dans l’éducation. Pour elle, il faut parfois savoir prendre du recul, et ne pas toujours courir après des idéaux parfois inaccessibles :

Vous croisez plein d’hommes ou de femmes qui n’arrêtent pas de vous dire, par exemple sur la tablette : « Moi, les miens adorent lire ». Mais moi, le mien pour que je le foute derrière un bouquin, il faut vraiment que j’ai une carotte extraordinaire, et ce n’est pas grave !

Ça me rappelle, à l’époque j’avais un rehausseur pour la voiture qui était hyper compliqué à mettre. Une fois sur deux je me disais non, puis le truc partait dans le coffre, et je mettais mon gamin à l’arrière avec la ceinture de sécurité. Et il y a des mamans qui me disent : « Il n’a pas de rehausseur, le petit, derrière ? » Non, il n’en a pas, il a la ceinture de sécurité sur la gueule, il ne s’en rappellera pas et tout va bien !

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Honnête et sans tabou sur un sujet pourtant délicat à évoquer, Alessandra Sublet espère aider de nombreuses femmes qui ont connu une situation similaire à la sienne. En tout cas, sa prise de position franche ne peut qu’être saluée !

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