Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Pour dominer en NBA il faut du talent, c’est évident, mais aussi une capacité d’intimidation, un avantage psychologique sur les défenseurs… Et si l’on en croit Patrick Beverley, il y a un All-Star qu’absolument personne ne prendrait au sérieux avant la saison.
Depuis plusieurs étés déjà, il y a une franchise de la conférence Est qui est évoquée pour monter un énorme trade, soit pour lancer une grande reconstruction, soit pour faire venir une superstar qui aiderait à passer un cap dans la course au titre. Cette franchise c’est Toronto, et malgré les rumeurs incessantes, il ne se passe pas grande chose dans le « North ».
Il faut dire qu’il y a quelques jours, un insider a expliqué les raisons de cette inactivité : le président des opérations basket Masai Ujiri aurait fait du jeune Scottie Barnes un joueur intouchable dans les négociations. Difficile de convaincre Portland dans les discussions autour de Damian Lillard sans inclure le Rookie de l’Année 2022…
Patrick Beverley dézingue les Raptors !
Si certains doivent toujours croire en ce projet, Patrick Beverley n’en fait clairement pas partie. Dans son podcast, il a donné un avis plutôt tranchant sur les Raptors et sur ses deux leaders, à savoir Pascal Siakam et OG Anunoby. Pour le meneur des Sixers, il manque clairement le facteur intimidation dans ce duo censé briller sur la conférence Est :
À Toronto, qui est le chien de l’équipe ? Ils ne me font pas peur. Si je croise Pascal Siakam ou OG Anunoby dans une ruelle sombre la nuit, je ne me sens pas menacé. Je ne leur manque pas de respect, mais si je vois Pascal Siakam avec un ballon dans la rue et qu’il y a un panier derrière moi, je me dis que je suis tranquille.
Patrick Beverley est catégorique, il n’a pas peur des Raptors car il n’a pas peur de ceux qui doivent être les leaders de l’équipe. Il faut dire que Pascal Siakam et OG Anunoby ont beau être très talentueux, ils n’ont pas forcément les qualités requises pour porter une équipe sur leurs épaules, notamment dans la création offensive. Pour un défenseur comme le Sixer, c’est rédhibitoire.
Reste désormais à savoir comment le All-Star camerounais et son acolyte vont réagir à la provocation. Ils auront l’occasion de répondre dès ce weekend avec la réception d’un Philadelphie convalescent à la Scotiabank Arena. Cette rencontre assez ordinaire pourrait donc devenir très intéressante s’ils ont vent des propos de Patrick Beverley d’ici là.
Pascal Siakam et OG Anunoby ont été pris pour cible par Patrick Beverley, et ils auront rapidement l’occasion de le faire taire. Avec le départ de Fred VanVleet, les deux auront les clés du camion à Toronto et pourront briller.