France – Après le licenciement de TJ Parker, premier coup dur pour l’ASVEL !

TJ Parker, coach de l'ASVEL (gauche), et son frère et président, Tony Parker (droite)
EuroLeague (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Maintenant que l’ASVEL a fait le choix de renvoyer TJ Parker, il va falloir que le club lui trouve un remplaçant sur le long terme. Problème, les dirigeants font chou blanc jusqu’à présent et l’une de leurs cibles prioritaires vient d’ailleurs de fermer la porte à une arrivée à Lyon. Pas de chance…

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Dans ce genre de situations, il n’est pas rare que l’entraîneur soit le premier fusible à sauter. 7e du championnat de France avec déjà 3 défaites en huit matchs, auteur d’un début de campagne médiocre en Euroleague, l’ASVEL n’a donc pas dérogé à la règle. Pourtant frangin du président Tony Parker, TJ Parker a ainsi pris la porte alors que cela fait déjà quelques mois que les fans réclamaient son départ.

L’ancien meneur des Spurs avait cependant des idées pour remplacer son frère à la tête de l’équipe. Au cours de la saison dernière, c’était le nom de Vincent Collet qui avait circulé mais depuis quelques jours, c’était Gordon Herbert qui était dans le viseur de TP. Ce dernier avait même déclaré publiquement que le sélectionneur de l’équipe nationale allemande n’était rien de mois que son premier choix, rien que ça.

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Visé par Tony Parker, la piste Gordon Herbert écartée à l’ASVEL

Il faut dire que le Canadien a la tête de l’emploi, lui qui vient de mener la Mannschaft au sacre mondial pendant l’été. Problème, il fallait pour cela obtenir l’approbation du Deutscher Basketball Bund (DBB), équivalent de la FFBB. Et ce dernier ne s’est pas du tout montré disposé à laisser son chef d’orchestre devenir également coach en club, Herbert ayant annoncé la nouvelle en entretien avec le site sportif Kicker :



J’ai discuté avec le DBB de la possibilité d’être à la fois entraîneur à l’ASVEL et de m’occuper de l’équipe nationale. Le DBB n’a pas voulu me soutenir dans ce projet, j’accepte ça. Je ne prendrais jamais une telle décision sans l’accord et le soutien de la fédération. (…) Je suis tenu à un engagement de trois ans. Si les joueurs sont également tenus à un tel engagement, alors je les suivrais sans la moindre hésitation.

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On peut comprendre la réticence de la fédération allemande puisque la sélection menée par Dennis Schröder va devoir justifier son statut de championne du monde dans quelques mois, lors des JO de Paris. Pas attendue à un tel niveau malgré de gros progrès depuis quelques années, la Mannschaft va avoir pas mal de pression sur les épaules. Que Herbert puisse s’y consacrer à plein temps est donc évidemment souhaitable.

C’est néanmoins un sacré coup dur pour l’ASVEL, qui n’aurait clairement pas dit non à l’arrivée d’un tel tacticien afin de remettre le club sur les rails. Toute nouvelle tentative de recrutement sera d’ailleurs repoussée, le DBB ayant envoyé un message claire et net à Tony Parker :

Le dossier est clos pour nous. Le président de Villeurbanne peut dire ce qu’il veut, c’est fini.

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La fédération allemande de basket-ball sera contente, elle qui ne voulait pas que Gordon Herbert devienne coach en club en plus d’être sélectionneur de l’équipe nationale. La Mannschaft étant championne du monde en titre, il va avoir suffisamment de pain sur la planche comme ça durant les mois à venir, jusqu’aux JO de Paris.

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