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Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Lorsqu’il est arrivé dans la ligue en 1984, Michael Jordan a du résister à un vrai fléau : la consommation massive de drogue et d’alcool dans les effectifs NBA. D’après un ancien des Bulls, il n’a jamais sombré pour une seule et bonne raison.
Dans la NBA actuelle, il n’est plus rare de voir des joueurs se « droguer » publiquement et assumer. En effet, la ligue ne teste plus ses stars pour la consommation de marijuana, alors elles sont totalement libres de se rouler un petit joint sur leur temps de repos. Le cannabis est autorisé dans la majorité des états et il serait presque contreproductif de revenir en arrière.
Si Adam Silver est aussi permissif avec ses « employés », c’est qu’il est conscient que la NBA revient de loin et que le contexte actuel est très favorable à l’évolution des moeurs… Car dans les années 80′, ce n’est pas de l’herbe qui circulait dans les hôtels et dans les vestiaires, mais des produits bien plus durs et addictifs. Ce ne sont pas les Lakers de Magic Johnson qui diront le contraire.
Michael Jordan trop compétitif pour la drogue et l’alcool
D’ailleurs, Michael Jordan aurait pu tomber dans ce vice et changer sa trajectoire de carrière. Il n’avait pas les coéquipiers les plus sérieux et s’il était un minimum influençable, il aurait pu se laisser trainer par les vétérans des Bulls. Heureusement pour lui et pour nous, le n°23 avait une mentalité unique à l’époque, comme l’expliquait un membre de la franchise dans le livre « Michael Jordan: The Life » de Roland Lazenby :
Comme l’expliquait le spécialiste des relations presses aux Bulls Tim Hallam, Michael Jordan avait un esprit de compétition bien trop développé pour s’intéresser à la drogue ou à l’alcool. Pour lui, en consommer aurait été similaire à montrer une faiblesse à ses adversaires. C’est quelque chose qu’il n’aurait jamais pu faire.
Pour Michael Jordan, montrer la moindre faiblesse était inenvisageable, même lors de ses jeunes années. Selon un proche des Bulls, il voyait la consommation d’alcool et de drogue comme un défaut qui aurait pu donner l’avantage à ses adversaires, et pour un champion comme lui il n’y avait pas pire scénario. On comprend mieux sa campagne de prévention contre…
(1987) More notably known as the « Stop It, Get Some Help » Michael Jordan meme, the video comes from his Anti-Drug PSA with McDonald’s. #MjMondays pic.twitter.com/a5IKqCvCyy
— Timeless Sports (@timelesssports_) October 29, 2018
Michael Jordan a changé avec le temps, mais dans ses jeunes années, il ne voulait pas boire une goute d’alcool, c’était une faiblesse à ses yeux. Quand on voit son palmarès, difficile de remettre son approche en cause.
