Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Après son sacre en championnat de France et en Coupe d’Europe, Marine Johannès n’a pas pu ajouter une troisième médaille à son palmarès pour parfaire sa saison. D’ailleurs, suite à la défaite en Finales WNBA, son équipe a été massacrée par une rivale.
Pour la première fois depuis 2002, une équipe WNBA a réussi le back-to-back ! Tout au long de la saison, les fans et les observateurs ont attendu avec impatience ces Finales entre les Aces de Las Vegas et le Liberty de New York, et le spectacle a été à la hauteur des attentes. D’ailleurs, le Game 4 décisif n’aurait pas pu être plus dramatique, avec une fin de rencontre à suspense. Tout s’est joué sur un vilain tir :
Airball that bad for the championship is crazy man pic.twitter.com/PbuVW5EBLt
— BrickMuse (@BrickMuse) October 19, 2023
Kelsey Plum se lâche totalement sur le Liberty !
Cette série, qui devait être le point de départ d’une nouvelle grande rivalité, s’est finalement soldée par une large victoire des favorites, et le pire dans l’histoire, c’est que Las Vegas a encore la place pour ajouter un contrat max à son effectif, ce qui pourrait creuser l’écart pour de bon avec New York. Après son nouveau sacre, la superstar Kelsey Plum a d’ailleurs envoyé un énorme tacle à ses ennemies…
“You can’t build a superteam in a couple months” – Kelsey Plum.
— Tyler DeLuca (@TylerDeLuca) October 19, 2023
oooowee. #WNBAFinals
Tu ne peux pas construire une superteam en quelques mois.
Tout au long de la saison, et même avant, le Liberty a été qualifié de superteam par les spécialistes. Quoi de plus normal pour un collectif qui compte deux MVP’s avec Breanna Stewart et Jonquel Jones, deux autres All-Stars avec Courtney Vandersloot et Sabrina Ionescu, et des attaquantes formidables comme Betnijah Laney et Marine Johannès… Mais visiblement, il faut plus que des individualités pour atteindre les sommets.
La question qui se pose est désormais de savoir comment les pensionnaires du Barclays Center vont réagir. Par exemple, la Française n’était engagée que pour une saison dans la Grosse Pomme et elle pourrait totalement décider de s’engager ailleurs, pour un meilleur salaire et un meilleur temps de jeu. De même, qu’en sera-t-il de la coach Sandy Brondello, souvent remise en question ? Une chose est certaine, l’hiver sera brûlant pour la franchise.
Si les attentes étaient immenses à New York, le Liberty s’est rendu compte de l’écart qu’il y avait encore avec les double-championnes en titre. Comme le dit si bien Kelsey Plum, il faut plus que des noms pour mériter le statut de superteam…