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Si la FFBB a fait scandale cet été en mettant Marine Johannès à l’écart pour l’Eurobasket, la joueuse s’est vengée en se hissant jusqu’en Finales WNBA avec le Liberty. Alors que la série contre Las Vegas bat son plein, la star new-yorkaise s’est d’ailleurs laissée aller à une grosse introspection aux côtés de Tony Parker, son ancien président à l’ASVEL.
Elle n’aura pas mis un tir dans le Game 3, mais l’essentiel était ailleurs pour Marine Johannès puisque le New York Liberty s’est offert un sursis dans ces Finales WNBA. Les Aces de Las Vegas ne mènent plus que 2-1 dans la série et même si ce sera compliqué, la Française conserve toujours une chance de terminer championne pour la première fois de sa carrière aux US, quatre ans après ses débuts outre-Atlantique.
Depuis ses premiers pas en 2019, la meneuse du jeu en a fait du chemin au point de devenir la coqueluche des fans et un véritable porte-étendard du basket-ball dans l’Hexagone. Une trajectoire digne des plus grands à laquelle l’intéressée ne s’attendait évidemment pas, comme elle l’a confié à Tony Parker avant la rencontre. Fidèle à elle-même, l’ex-joueuse de l’ASVEL s’est livrée à un discours particulièrement humble.
Jouer en WNBA, pas un rêve immédiat pour Marine Johannès
💬 @MarineJ5 : "Je sais que c'est un truc de ouf de vivre des finales WNBA !"
— SKWEEK (@skweektv) October 15, 2023
Voici un petit extrait de ce que vous retrouverez très prochainement sur le 𝗦𝗞𝗪𝗘𝗘𝗞 𝗦𝗵𝗼𝘄 𝗯𝘆 @tonyparker ! 🔜
𝐔𝐧𝐞 𝐞𝐱𝐜𝐥𝐮𝐬𝐢𝐯𝐢𝐭𝐞́ 𝟏𝟎𝟎% 𝐒𝐊𝐖𝐄𝐄𝐊 ! 🔥 pic.twitter.com/mkMazmXPPM
Marine Johannès : Je suis juste contente d’être là, de vivre l’expérience. Je sais que c’est un truc de ouf de vivre des Finales, donc je profite.
Tony Parker : Quand tu étais petite, est-ce que tu imaginais qu’un jour, tu jouerais en Finales WNBA, à New York en plus, enfin à Brooklyn ?
Marine Johannès : Nan, je ne pensais même pas pouvoir jouer en WNBA. Bien sûr que je regardais, tu me connais, mais c’était pas encore assez connu quand j’ai commencé le basket, la WNBA c’était encore au tout début (elle a été créée en 1996, un an après la naissance de Johannès, ndlr). Du coup, bon je connaissais un peu les grandes joueuses, Parker, Taurasi et compagnie, mais c’est vrai que moi, je voulais juste être pro, jouer en France.
Que MJ23 se rassure, elle a largement le talent balle en main pour faire tourner les têtes aux États-Unis. Cette évolution, elle l’a connu à son échelle mais aussi à celle de sa franchise qui a grandi au fil des années :
C’est vrai que j’ai eu de la chance quand j’y repense parce que j’ai signé ici en 2019, et voilà on jouait pas ici, on jouait à Westchester, c’était à une heure d’ici.
Quand Marine Johannès était encore petite, la WNBA n’en était toujours qu’à ses balbutiements et la Française n’aurait donc jamais pu s’imaginer qu’elle jouerait plus tard sur sa plus grande scène, les Finales. Qu’elle gagne le titre ou non cette saison, la vedette tricolore pourra considérer ce souvenir avec fierté dans quelques années.
