La carrière de Benoît Saint-Denis est tout simplement hors normes, quand on sait qu’il était membre des forces spéciales avant de se lancer au MMA. Le « God of War » n’a d’ailleurs aucun problème à partager des anecdotes sur son passé militaire et récemment, il s’est notamment penché sur les similitudes entre les deux professions.
Il est peut-être la définition même du mot « guerrier » à l’UFC. Ce genre de termes militaires sont souvent utilisés dans le monde du sport et à fortiori au MMA. Il s’agit après tout d’une discipline où les athlètes cherchent à mettre KO leurs adversaires, chose que sait très bien faire Benoît Saint-Denis. Le Nîmois ne fait pas dans l’économie dans l’octogone, n’hésitant pas à encaisser des coups afin d’en distribuer de plus gros encore.
Mais surtout, il fait partie de ceux que l’on peut qualifier de tueurs… car il a été formé à éliminer ses cibles quand il était dans l’armée, tout simplement. Membre des forces spéciales françaises pendant quelques années, le combattant poids légers a partagé à plusieurs grosses missions, en particulier en Afrique où il a même été chargé de protéger l’ancien président Français Hollande.
Beaucoup de similitudes entre l’armée et le MMA selon BSD
Après sa période de service militaire, c’est en 2018 que le « God of War » s’est officiellement lancé au MMA et il ne lui aura pas fallu très longtemps avant d’intégrer l’UFC, où il grimpe pas à pas dans la hiérarchie de sa division. La clé de sa réussite résiderait en fait dans son expérience dans l’armée, comme il l’a récemment expliqué sur le podcast Zack en roue libre (à retrouver en intégralité ici) :
Benoît Saint-Denis : Y’a un niveau physique qui est engagé, un niveau technique avec un staff compétent, et puis faut être discipliné. T’as beaucoup d’heures de travail, faut être solide et faut être constant et ça c’est ultra-important pour tout sportif professionnel, d’avoir de la régularité dans ses entraînements et d’être discipliné, d’aller chercher des compétences là où elles sont. Il faut s’intéresser, être curieux, essayer de garder une passion pour ce que tu fais.
Alors qu’il n’est encore âgé que de 27 ans, BSD a donc déjà un parcours de vie aussi fourni qu’exceptionnel à son actif. Mais ce qui est intéressant, c’est qu’il a tout de suite compris que certains aspects de sa vie dans les rangs de l’armée se greffaient parfaitement au quotidien d’un combattant. Habitués des entraînements stricts et étant ultra-discipliné, il représente un protégé de choix pour son coach Daniel Woirin.
Résultat, alors qu’il s’apprête à combattre sur la carte du prestigieux UFC 295 à New York, le Tricolore ne pourrait être plus heureux sur le plan professionnel :
Benoît Saint-Denis : J’ai eu la chance de trouver ma voie tout de suite, j’a trouvé cette voie qui m’a offert du bonheur, qui a répondu un peu à mes attentes et de pouvoir enchaîner tout de suite avec un truc qui m’a autant plu, j’ai vraiment eu beaucoup de chance dans la vie.
Bon nombre de qualités requises chez un militaire peuvent être très utiles à un athlète, à fortiori un combattant au MMA. Benoît Saint-Denis l’a parfaitement compris au moment de se reconversion et s’est servi de son expérience pour progresser d’autant plus vite, lui qui s’impose comme un futur très grand à l’UFC.