Plutôt discret sur le plan médiatique, Marc Lavoine profite toutefois de son nouveau projet pour revenir sur le devant de la scène et donner quelques interviews. C’est lors d’une de celles-ci que l’interprète du « Parking des anges » a tenu des propos sans filtre sur les femmes, ce qui n’a pas manqué de faire réagir…
En duo avec Marc Cerrone, « Love Box » marque le retour de Marc Lavoine après des derniers mois plus discrets. Désormais sexagénaire, celui qui a fait fondre tant de coeurs au fil des années n’est pas du genre à trop s’épancher dans la presse. Mais récemment, dans un entretien accordé au « Journal du Dimanche », le natif de Longjumeau y est allé plutôt franchement.
La phrase cash de Marc Lavoine sur les femmes
Interrogé sur la période actuelle, celui qui a connu un immense carton avec « Les yeux revolver » a fait écho aux ennuis judiciaires rencontrés par Luc Besson, Gérard Depardieu et consorts. D’après lui, un réel contraste entre l’obscénité et la nudité promues au quotidien, et le traitement infligé à certaines stars pour leur traitement des femmes :
Notre époque est paradoxale. On n’a jamais vu autant de gamines remuer leur cul, partout. C’est le summum de la vulgarité. Et en même temps, un mot à une fille suffit pour se prendre un procès. La société est hémiplégique et schizophrène.
Des propos qui attestent d’un réel décalage entre l’artiste et son époque, ce qu’il ne nie d’ailleurs pas lui-même. En 2019, il expliquait ainsi dans « Psychologies » :
Je me sens dans un état de légèreté et d’insouciance assez troublant, sachant combien notre époque est dans un état critique. Mais la chanson et la poésie savent nous remettre dans nos souliers d’adolescent, et c’est là que je me trouve, ces temps-ci.
Notons tout de même que contrairement à ce qui a été stipulé par l’artiste, « un mot à une fille » n’a jamais entraîné de procès. L’idée générale du chanteur est toutefois plutôt claire : pour lui, le mouvement « Me Too » n’a visiblement pas été la plus grande invention de l’histoire. Il n’est d’ailleurs pas le penser, puisque récemment, certaines personnalités ont changé de point de vue à ce sujet.
On pense notamment à Géraldine Maillet qui, après avoir sévèrement condamné plusieurs hommes contre qui des femmes ont porté plainte, tels que Benjamin Mendy, a revu son jugement. Lors de la révélation de l’affaire autour de Stéphane Plaza, elle s’est ainsi montrée plus prudente, et a refusé de l’accabler.
Marc Lavoine ne comprend le « paradoxe » entre une société où les femmes se dévoilent parfois de plus en plus, notamment sur les réseaux sociaux, mais où la drague insistante est immédiatement sanctionnée. Une nuance qui est pourtant essentielle.