Impossible de s’imaginer Tony Parker avec un autre maillot que celui de l’Équipe de France, mais l’histoire aurait pourtant pu être bien différente. Pendant longtemps, le meneur détenait en effet la citoyenneté américaine et non française… Ce qui a poussé les Bleus à prendre des mesures drastiques pendant son adolescence.
Depuis quelques jours, la fin du feuilleton Joel Embiid fait couler beaucoup d’encre en France. Le pivot d’origine camerounaise a finalement snobé la sélection tricolore et représentera Team USA lors des prochains Jeux Olympiques, une déception dans l’Hexagone. Résultat, certains détruisent la superstar mais d’autres se penchent surtout sur sa naturalisation, alors qu’il aurait pu jouer pour les Lions indomptables.
Parmi ces derniers, on retrouve notamment un certain Tony Parker qui se sent en fait directement concerné par l’affaire. Car à l’instar du pivot des Sixers, la légende des Bleus ne disposait pas de la nationalité française à l’origine, comme il l’a expliqué lors du SKWEEK Show. Ayant vu le jour en Belgique et étant le fis d’un père américain, sa carrière sur la scène FIBA aurait même pu prendre une toute autre tournure !
Tony Parker débauché par l’Équipe de France à 14 ans
✨ 𝗦𝗞𝗪𝗘𝗘𝗞 𝗦𝗵𝗼𝘄 𝗯𝘆 𝗧𝗼𝗻𝘆 𝗣𝗮𝗿𝗸𝗲𝗿
— SKWEEK (@skweektv) October 12, 2023
😳🇺🇸 Oui, @tonyparker n’avait pas de passeport français à 14 ans mais un passeport américain !
➠ « 𝗟’𝗘́𝗾𝘂𝗶𝗽𝗲 𝗱𝗲 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗺’𝗮 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝘂𝗻 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗲𝗽𝗼𝗿𝘁 ! »
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Tony Parker : Moi, on m’a souvent demandé, je suis né en Belgique mais je suis resté que trois mois. Après je suis arrivé en France parce que mon père était basketteur pro, il a fini sa saison et il a signé en France. Donc moi j’arrive en France, j’ai trois mois.
Stephen Brun : Mais du coup, t’avais un passeport belge ?
Tony Parker : Nan, j’ai pas de passeport belge. Moi j’avais un passeport américain quand je suis né parce que mon père était américain. Et après à 14 ans, t’as l’Équipe de France qui tape à la porte de ma famille et qui demande : « est-ce que Tony veut jouer en Équipe de France ? » (Mon passeport français) je l’ai eu à 14 ans.
Stephen Brun : Donc t’es le premier Joel Embiid. On a dragué Tony Parker.
Tony Parker : Exactement et c’est pour ça que je me dis : qui a créé cette règle parce que techniquement, si j’ai un passeport américain j’aurais pu jouer avec les États-Unis bien sûr, mais est-ce que je suis obligé de jouer avec les États-Unis ou je peux jouer avec la France ? Une fois que tu joues avec une équipe nationale, je crois que tu peux pas changer. (…) Ce serait intéressant de savoir quand ça a commencé et qui a fait la règle que tu peux changer de pays et jouer avec le pays que tu veux.
Sans Tony Parker pour la mener, l’Équipe de France n’aurait clairement pas connu le même succès au cours de la décennie 2010. On ne peut donc qu’applaudir les efforts livrés par la fédération française de basket-ball afin de l’intégrer à son programme. Pour le coup, c’était une idée de génie.