Redoutable scoreur, Kobe Bryant a terminé à deux reprises meilleur marqueur de la saison en NBA, notamment avec une moyenne de 35.4 points par match en 2005-06. Or, d’après l’un de ses anciens adversaires, il aurait pu exceller davantage dans le domaine.
Ne voir qu’un seul trophée de MVP dans son palmarès reste une anomalie pour pléthore d’observateurs. Idem pour ses titres de meilleur scoreur, simplement au nombre de deux. Kobe Bryant a beau être considéré comme l’un des meilleurs joueurs offensifs de l’histoire de la NBA, il n’a que très rarement dépassé la barre des 30 points. Et pour cause, puisque cela ne garantissait pas forcément le succès des Lakers.
Leader de la ligue en matière de scoring en 2006 et 2007, le Black Mamba n’a pas dépassé le premier tour des playoffs sur ces deux saisons. De quoi éventuellement justifier sa baisse de régime sur les années suivantes, qui l’ont vu récompensé par deux nouvelles bagues de champion. Pour Gilbert Arenas, il ne se trouvait tout simplement pas dans l’époque adéquate pour exprimer pleinement ses talents dans l’exercice.
L’incroyable « what-if » sur Kobe Bryant… aux Bulls
Dans son podcast Gil’s Arena, Arenas assure que Bryant aurait pu beaucoup plus exprimer ses capacités offensives s’il avait évolué… à la place de Michael Jordan avec les Bulls ’96 :
Si vous aviez mis Kobe dans cette équipe, il aurait tourné à 45 ou 50 points par match sur la saison entière ! Vous enlevez Jordan et vous mettez Kobe à la place, ça donnerait ça.
Une affirmation qui peut surprendre à première vue, compte tenu de la réputation que possédait la ligue dans les années 1990. La plupart des journalistes et des fans s’accordent à dire que les défenses se révélaient bien moins perméables que dans la décennie suivante, où les scoreurs tels que Kobe étaient légion. Hibachi, lui, soutient cependant un point de vue totalement opposé afin de justifier ses dires :
Il n’y avait pas de défense à l’époque. Je suis désolé, mais la défense n’était pas aussi bonne. Le truc, c’est que les joueurs ne savaient pas shooter. C’était ça, la différence. Genre, Jordan, lui, était un bon shooteur. Il pouvait scorer avec des tirs en suspension. Quand il arrivait sur ses spots, c’était de l’argent en coffre. Mais tous les autres, non. Ils ne savaient pas shooter, il n’y avait aucune menace.
Pour l’Agent Zero, il suffisait donc de posséder un tir extérieur fiable pour écraser la ligue durant les grandes heures de Jordan et des Bulls. Un avis qui ne devrait une nouvelle fois pas faire l’unanimité, et qui ne pourra dans tous les cas jamais être prouvé. Force est quoi qu’il en soit de constater qu’avec ses 25.0 points de moyenne en carrière, Kobe fait malgré tout partie du Top 15 all-time de la NBA en la matière.
Auteur de très grosses saisons au scoring, Kobe Bryant aurait néanmoins pu viser encore plus haut s’il avait pris la place de Michael Jordan aux Bulls selon Gilbert Arenas. Pas sûr que Vino lui-même aurait osé tenir de tels propos !