Bien connue des Français depuis plus de 30 ans désormais, Mathilde Seigner a notamment marqué les esprits pour son éternel franc-parler et sa grande gueule, dans les divers rôles qu’elle a tenus comme lors de ses apparitions télévisées. Pourtant, dans l’intimité, l’actrice adopte une attitude bien différente. Comme elle l’a confié sans fard.
« Le temps est assassin », « Une si longue nuit », évidemment « Camping » : voilà trois décennies que Mathilde Seigner est un visage familier des Français au cinéma. Actuellement à l’affiche de « Bungalow 21 » avec sa soeur Emmanuelle, la native du 16ème arrondissement de Paris est toujours aussi populaire auprès des Français, qui se retrouvent dans sa franchise et sa manière d’être.
Pour autant, l’image que les téléspectateurs et spectateurs se donnent de Mathilde Seigner est-elle la bonne ? Pas certain. Dans la vie, celle qui fut notamment la compagne de Laurent Gerra et d’Antoine Duléry se définit différemment des personnages qu’elle incarne, et notamment lorsqu’il s’agit de sentiments et de sexualité.
Mathilde Seigner se confie sur son rapport à la sexualité
En 2016, alors qu’elle s’apprêtait à tourner dans « Sam », la série-événement de TF1, la comédienne confiait dans les colonnes du Parisien qu’elle se sentait certes proche de certaines caractéristiques du fameux personnage, mais pas de son rapport à la sexualité. Ses propos étaient alors clairs, révélant une parte d’elle que le public méconnait :
Dans son côté rebelle, oui. Moi aussi, je dis ce qu’il ne faut pas dire et je fais ce qu’il ne faut pas faire. Mais je ne me reconnais pas du tout dans le rapport de Sam au sexe, qui est très masculin. Moi, je n’ai pas du tout une sexualité masculine, je suis tellement romantique, tellement pudique…
Des propos qui tranchent avec son image auprès du grand public, davantage portée sur sa fameuse « grande gueule », et son côté en apparence moins sensible. C’est ce qu’elle expliquait déjà à La Dépêche en marge de la sortie du film « Maman », en 2012 :
Timide non, mais pudique oui. J’ai quelque chose de fragile et de très pudique. Au fond, je suis très romantique. Et les gens ne me voient pas du tout comme ça. On exploite l’efficacité, la grande gueule, la rebelle, c’est plus facile, on exploite l’immédiateté dans ce milieu. Donc on ne me voit pas romantique, on ne me voit pas fragile et moi, je le suis terriblement. Et elle le sait.
Si elle n’en a pas forcément la réputation ou l’image auprès des téléspectateurs, Mathilde Seigner se définit comme une grande romantique, pudique, bien loin de ce qu’elle définit comme « la sexualité masculine ». Une introspection honnête de la part de l’actrice, qui, d’une certaine manière, semble souffrir de l’image qui lui colle à la peau.