Véritable coqueluche du public ces derniers temps, Benoît Saint-Denis continue de grimper dans la hiérarchie de l’UFC. Alors que cela fait maintenant quelques années qu’il est membre de la fédération de MMA, le « God of War » a donné son avis sans détour sur le fonctionnement de celle-ci, récemment. Une sortie assez fascinante.
On aurait pensé qu’après sa victoire à Paris début septembre, il prendrait un peu de temps pour se reposer. Son combat contre Thiago Moises a certes été court, mais lui et Benoît Saint-Denis ont échangé des coups très violents ! Et pourtant, le Français sera de retour dès novembre prochain, à l’UFC 295. Un retournement de situation qui a même surpris l’intéressé, comme il l’a expliqué sur le podcast Zack en roue libre :
Benoît Saint-Denis : Giom (Peltier, son manager, ndlr) a demandé quand est-ce qu’ils me mettraient contre un Top 15. La réponse a été : « s’il veut un Top 15, on a lui et c’est dans deux mois ». On était juste surpris par la date. C’est vrai que le 11 novembre on était surpris, je m’attendais à janvier, février parce que d’habitude ils mettent plus de temps.
Benoît Saint-Denis lucide sur l’UFC et son fonctionnement
Alors que la carte de l’évènement à New York inclura également la défense du titre de Jon Jones contre Stipe Miocic, un succès au Madison Square Garden serait un énorme coup de pub pour le Nîmois, lui qui rêve de s’asseoir sur le trône des poids légers. Certes, la période d’attente entre ses combats est très courte dans le cas présent, mais il ne voit ça que comme une évidence au sein de l’organisation qu’est l’UFC :
Benoît Saint-Denis : C’est là que je vois que l’UFC, c’est vraiment un business à l’américaine. Tout est dépendant de tes performances, de tes prestations, de l’ensemble de ta prestation aussi bien médiatique que dans la cage, que ce que tu incarnes. C’est vraiment tout ça combiné qui va faire que tu es vendeur ou pas et que tu vas avoir des combats ou pas.
À l’UFC, on n’est aussi bon que votre dernier combat. La hype et vos performances peuvent vous permettre de reculer ou bien de bondir au classement un un clin d’oeil, comme on l’a vu avec Sean Strickland qui est passé de n°6 chez les poids moyens à champion de la division en une soirée. BSD sait donc que l’emporter face à Matt Frevola sera impératif pour maintenir son cap et s’attend à une belle bataille :
Benoît Saint-Denis : Les deux derniers combats ont permis de me mettre un peu dans les discussions outre-Atlantique et clairement j’ai qu’une hâte, c’est de continuer à gravir les échelons et c’est pas un échelon facile à gravir, Matt Frevola. C’est quand même solide, c’est un gars qui a battu du Jalin Turner, qui est dur au mal, qui a un bon sol et une bonne lutte. Ça va être un bon combat, ça va être engagé ça c’est sûr.
Pour les personnes extérieures, il est parfois difficile de comprendre comment tourne une organisation comme l’UFC. Mais Benoît Saint-Denis est venu livrer une explication aussi claire que passionnante sur le sujet et surtout, elle montre bien à quel point le Français est en train de monter dans la hiérarchie.