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Recrue phare de l’été aux Bucks, Damian Lillard y trouve petit à petit ses marques avant la reprise. Sujet d’un long entretien de The Athletic, il vient d’évoquer les nouveautés qu’il rencontre à Milwaukee, dressant un parallèle impliquant… Nicolas Batum.
Habitué à effectuer sa rentrée dans l’Oregon, il a cette année dû apprendre à le faire dans un tout nouvel environnement. Après onze ans de bons et loyaux services pour les Blazers, Damian Lillard doit désormais être considéré comme un joueur des Bucks. Un changement d’équipe pour lequel il a longtemps poussé durant l’intersaison, et qui implique forcément une phase d’adaptation plus ou moins longue.
Damian Lillard se remémore son duo avec Nico Batum
Certes très attaché à Portland, Lillard a néanmoins fini par réclamer son départ. La résultante d’un ras-le-bol progressif face au manque de soutien dont il bénéficiait dans la franchise. Du soutien, il ne devrait en revanche pas en manquer à Milwaukee. Outre la présence à ses côtés de Giannis Antetokounmpo, le meneur star se réjouit du nombre d’artilleurs au sein de l’effectif, comme il le déclare à Eric Nehm de The Athletic :
Les sensations sont définitivement différentes ici. Le rendu visuel aussi est différent parce qu’il y a des shooteurs partout sur le terrain. Vous avez Beas (Malik Beasley), Brook (Lopez), Jae (Crowder). Pendant la semaine, il y avait aussi Khris (Middleton), donc il y avait vraiment des shooteurs partout autour de moi. Du coup, le terrain paraissait beaucoup plus ouvert.
Depuis des années maintenant, Dame représentait la menace n°1 aux yeux de ses adversaires… voire l’unique dont ces derniers devaient véritablement se méfier. Or, dorénavant, les qualités de shooteur de ses coéquipiers devraient lui permettre de naviguer plus librement et aisément dans les défenses. De quoi lui rappeler l’époque où un certain Nicolas Batum l’accompagnait entre autres chez les Blazers :
Ce que les gens ne savent pas à propos de moi, c’est que naturellement, je suis plutôt un playmaker. Genre, je préfère faire la bonne action plutôt que devoir scorer à chaque possession. Mais ces derniers temps, je devais être plus agressif. Quand je jouais avec LaMarcus Aldridge, Wes Matthews et Nic Batum, c’était différent. Je me contentais de faire le bon geste et parfois, je scorais sur de courtes séquences.
Je serai toujours prêt à prendre mes responsabilités et tirer — et je pense que je vais encore le faire de nombreuses fois cette saison, mais ce ne sera plus aussi dur étant donné que j’ai toutes ces options autour de moi.
Comme au bon vieux temps, le septuple All-Star pourrait donc faire une croix sur ses grosses moyennes au scoring et quelque peu s’effacer au profit du collectif des Bucks.
Visiblement ravi de ses premiers jours passés à Milwaukee, Damian Lillard y constate avec joie la présence de dangereux shooteurs à ses côtés. Un contexte qu’il a déjà connu du côté de Portland, où Nicolas Batum se régalait notamment de ses offrandes.
