Chanteur parmi les plus appréciés des Français depuis une trentaine d’années, Pascal Obispo n’a aujourd’hui plus grand chose à prouver. Pourtant, tout n’a pas toujours été facile pour le natif de Bergerac, qui a même été en proie à de sérieux problèmes financiers. Une période qu’il avait cachée jusqu’ici, et sur laquelle il s’est enfin ouvert récemment…
De « Lucie » à « Tombé pour elle » en passant par « L’important c’est d’aimer » et tellement d’autres chansons, Pascal Obispo s’est construit un véritable catalogue à tubes au fil des années. Mieux, l’artiste s’est également permis d’écrire des morceaux intemporels pour d’autres grands noms de la chanson française, dont nul autre que Johnny Hallyday en personne, alias Le Taulier.
Mais si l’ancien juré de « The Voice » est aujourd’hui à la tête d’une fortune de plusieurs millions d’euros, qui permettra à sa famille de profiter sur plusieurs générations, Obispo n’a pas toujours eu de l’argent. En fait, c’était même plutôt l’inverse, et cela dès sa jeunesse.
Pascal Obispo transparent sur ses problèmes d’argent passés
Invité de l’émission « Un dimanche à la campagne » sur France 2 ce 8 octobre, l’interprète de « Millésime » a confié avoir été confronté au manque d’argent très tôt, après le départ de son père du foyer familial. Obispo avait alors 8 ans :
Mon père ne payait pas la pension. En fait, il retardait, il retardait il retardait… Et puis, il retardait tellement qu’en fait il payait le mois d’après, mais il sautait un mois, c’était un peu le suspense. On était au courant de tout ça parce que la mère râlait… On attendait la pension, c’était un peu compliqué, on n’avait pas de thunes
De nombreuses années plus tard, rebelote. Avant de percer avec le tube « Plus que tout au monde » en 1992, l’artiste a dû lutter et jouer avec le feu. Alors qu’il tentait de faire connaître ses maquettes, il occupait également un emploi à la FNAC. Obligé de lâcher ce job en raison d’une incompatibilité entre
Quand je bossais à la Fnac, je ne pouvais plus. J’arrivais le matin, j’étais cuit, c’était pas possible. Donc j’ai arrêté, j’ai été au chômage. C’était mon dernier mois de RMI, qui correspond au RSA aujourd’hui, et j’étais en fin de droits. Je n’avais plus rien, donc c’était fini, je n’avais pas de plan B. Il me reste 800 balles sur le compte et c’est fini.
C’est alors que les dieux de la musique s’en sont mêlés, et qu’Obispo a pu signer son premier contrat dans une maison de disque. La suite appartient à l’histoire, et l’homme aux milliers de mélodies s’est depuis affirmé comme l’une des références du milieu. Sans jamais oublier qu’à peu de choses près, sa vie aurait été bien différente…
Une vie d’artiste se joue parfois à peu de choses, et Pascal Obispo en est un exemple frappant. Fort heureusement, le destin a basculé du bon côté pour le chanteur, qui a pu nous régaler de son talent depuis 30 ans. Une bénédiction pour les oreilles de tous ceux qui apprécient la belle musique.