Chanteuse accomplie à seulement 26 ans, Louane Emera s’aventure de nouveau dans le cinéma à travers « Marie-Line et son juge », dans les salles obscures à compter de ce 11 octobre. À cette occasion, l’interprète de « Donne-moi ton coeur » a rencontré un certain Michel Blanc, avec qui le courant immédiatement passé. Un coup de foudre artistique qu’elle savoure, même si le tournage a été marqué par une drôle d’anecdote !
Louane Emera ne s’en cache pas : elle est une personnalité entière, et avec ce genre de personnalité, on aime ou on aime pas. Michel Blanc a tranché d’emblée, et lui, il adore ! Après l’avoir découvert sur le tournage du film « Marie-Line et son juge », l’éternel membre de la troupe du Splendid a d’emblée apprécié la personnalité entière de la jeune femme. C’est notamment une anecdote bien précise qui a rallié l’interprète de Jean-Claude Dusse à la cause de Louane :
Maintenant que je la connais, je peux vous dire qu’elle est extraordinaire. Il émane d’elle une force de vie dingue. C’est une boule de volonté. J’admire ça. Moi, je suis beaucoup moins fort que ça. Elle m’a beaucoup bluffé de ce point de vue-là. C’est une battante. Elle a d’ailleurs failli casser la gueule d’un type qui prenait une photo volée. J’ai cru qu’elle allait lui en mettre une et je pense qu’il l’aurait senti passer !
« À moitié à poil », Louane recadre un badaud envahissant
Alors que s’est-il passé ? Louane elle-même l’a expliqué lors d’un entretien à accordé à Télé 7 Jours, à retrouver en intégralité ici. Et autant dire que malgré sa tenue légère, elle ne s’est pas démontée :
J’étais dans une tenue qui n’était pas particulièrement facile pour moi à ce moment-là. Une des tenues de Marie-Line qui, comment dire, aime bien être à moitié à poil (rires). Ce qui n’est pas forcément mon cas. Mais c’est ok. En revanche, on respecte les gens.
Et un mec est arrivé pour prendre une photo. Il était très visible avec son téléphone en face de ma tête, et ça, je ne l’ai pas supporté. J’avais l’impression d’être dans un zoo. Il aurait pu me demander, il n’y a pas de souci, la plupart du temps je dis oui. Donc là j’ai dit non et je lui ai dit de se casser.
Au-delà de cette anecdote de tournage qui a marqué les esprits, c’est surtout presque un « père de cinéma » que Louane a trouvé en Michel Blanc. Très émue à l’issue du tournage, elle ne s’est d’ailleurs pas cachée de l’importance du célèbre acteur dans son parcours personnel :
C’était tellement magique comme tournage. J’ai tellement pleuré à la fin, j’étais si triste que ça se termine. Ça ne m’était jamais arrivé. Jean-Pierre Améris, le réalisateur, est un homme tellement doux, et à la fois il a une poigne hyper intéressante. Et Michel… je l’appelais Mich Mich au bout de 15 jours et tout le monde m’a emboité le pas (Elle rit).
Je crois qu’il m’a appris le cinéma. Dans le sens où, évidemment, j’ai tourné avec des gens incroyables. Si on parle de Karine Viard et François Damiens, c’était exceptionnel. Mais j’ai joué avec leurs mains. Je ne m’étais jamais pris des « balles », des « punchlines ». J’ai découvert une autre façon de jouer dans ma vie. Ça a allumé un truc en moi. J’étais tellement bien, tellement à l’aise.
Près de 10 ans après « La Famille Bélier », le tournage de « Marie-Line et son juge » sonne comme une véritable révélation pour Louane, qui a trouvé en Michel Blanc un partenaire idéal pour la faire progresser et la guider dans cette nouvelle aventure. Souhaitons-lui un maximum de réussite dans cette voie, et, à l’inverse, moins de passants mal intentionnés qui la prennent en photo !