Ancien membre du conseil d’administration de l’Olympique Lyonnais, Tony Parker l’a quitté en marge du rachat du club de football par John Textor. Or, les deux hommes pourraient très rapidement être amenés à faire affaires par le biais de l’ASVEL.
À l’époque, la nouvelle avait fait l’effet d’une bombe à Lyon et dans sa banlieue. Tandis que le nouveau propriétaire de l’Olympique Lyonnais, John Textor, venait de racheter le club, Tony Parker en avait quitté le board dans la foulée. Un départ que le président de l’ASVEL a justifié à plusieurs reprises, citant entre autres un commun accord avec le mythique patron de l’OL, Jean-Michel Aulas, alors encore en fonction.
Depuis, les choses ont bien changé, que ce soit dans un camp ou dans l’autre. Un dénominateur commun se dégage cependant dans les deux cas, à savoir une certaine panne de résultats sur le plan sportif. Pour pallier cela, Textor envisagerait de son côté de céder plusieurs actifs afin de dégager rapidement des liquidités et renforcer son équipe. Un dossier majeur dans lequel TP pourrait intervenir.
Tony Parker prêt à filer un coup de main à John Textor ?
Parmi les biens appartenant à l’OL Groupe et dont Textor aimerait se débarrasser figure la fameuse LDLC Arena, dans laquelle l’ASVEL disputera certains de ses matchs d’EuroLeague dès cette saison. Pas encore inaugurée, la salle flambant neuve pourrait ainsi être cédée dans sa totalité, ce qui n’a pas échappé à Tony Parker. Dans les colonnes de L’Équipe, ce dernier vient ainsi de livrer une grande annonce :
On a envie de se positionner pour racheter la salle. C’est toujours bien pour un club d’être propriétaire de sa salle.
Flairant la bonne affaire, TP9 aimerait donc visiblement que l’ASVEL acquiert l’ensemble des parts de l’enceinte située à Décines-Charpieu. Un projet forcément coûteux, mais qui ferait selon lui l’unanimité dans l’actionnariat villeurbannais :
Ça ne nous met pas en difficulté, bien au contraire. On voit cela comme une opportunité. J’en ai parlé avec mes actionnaires, ils veulent foncer.
Reste à savoir à quoi le prix de cette potentielle transaction pourrait bien ressembler. Construite pour un montant avoisinant les 141 millions d’euros, la LDLC Arena ne devrait pas être totalement bradée par Textor, qui souhaite rapidement soulever pas moins de 300M€. Quoi qu’il en soit, Parker se montre assez confiant quant aux chances de l’ASVEL d’hériter du gros lot :
Je pense que l’on sera en position de force pour récupérer la salle. L’OL est quand même toujours actionnaire de l’ASVEL et pour lui (Textor), ce serait une bonne chose que cela revienne au groupe que je mène, parce que ça reste dans l’écosystème lyonnais.
Tandis que les clubs de football et de basket lyonnais vivent des heures délicates en ce début de saison, ils pourraient s’entraider via le dossier de la LDLC Arena. Tony Parker se dit en tout cas ouvert à un achat ; reste à connaitre la position de John Textor.