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Ces derniers temps, Paul George a perdu en crédibilité à cause de ses blessures ou de ses trous d’air en playoffs. Le Clipper a en fait toujours été sujet aux critiques et ce dès le début de sa carrière. Il a d’ailleurs récemment raconté une anecdote dingue dans laquelle une star l’avait détruite…
En NBA, il y a certains joueurs qui ont un talent absolument indéniable mais qui subissent un nombre de critiques énorme. Leurs qualités entraînent en effet des attentes auxquelles il ne sont pas tout le temps capables de répondre. Paul George est clairement l’un des plus gros noms de cette liste tant il frustre les observateurs, et subit donc d’innombrables attaques au sujet de son physique ou de son niveau en playoffs.
Il est un joueur exceptionnel, et tout le monde le sait. PG a toutefois perdu un peu de crédibilité ces dernières années après ses blessures à répétition mais surtout sa perte totale de moyens en séries de post-season. Le surnom « Playoff P » en est d’ailleurs la preuve ultime mais si la critique est sévère, c’est parce que ses qualités mériteraient théoriquement des résultats encore plus probants…
L’anecdote dingue dans laquelle PG se fait détruire !
Dès ses premières années en NBA, tout le monde avait compris que Paul George serait un joueur spécial. Drafté par les Pacers, l’ailier avait rapidement fait ses preuves mais subissait la sévérité et la rigueur d’un certain Danny Granger. À l’époque star d’Indiana, celui qui est désormais retraité n’hésitait pas à remettre les idées du jeune PG en place. Ce dernier a récemment raconté une incroyable anecdote sur son podcast :
Vous savez ce qui m’a vraiment fait perdre la tête lors de mon année rookie ? Je crois que j’ai fini la saison avec une adresse à trois points dans les 20%. J’étais toujours le gars qui était ouvert, donc je prenais ces shoots et l’équipe était là à me dire : « Tu fais quoi ?! ». Je me rappelle qu’une fois, Danny Granger était en colère après moi parce que j’avais pris un shoot.
Et je lui ai dit : « J’étais grand ouvert ! » Et il m’a répondu : « Pourquoi tu penses que tu es ouvert ?! » Et tu te poses cette question à toi-même. Du coup, j’ai réalisé : c’est parce que je ne les mets pas. Ça me faisait chier. Ça m’a perturbé. Cet été là j’ai commencé à bosser avec Mike Penberthy, coach de shoot légendaire, et Don MacLean.
Un peu de franchise, ça ne fait jamais de mal et ça permet bien souvent de faire bouger les choses.
S’il était en grosse galère sur ses tirs de loin lors de son année rookie, les statistiques de l’ancien du Thunder sont aujourd’hui plus que louables. En carrière, il affiche en effet un joli 38% de réussite sur ses shoots primés et représente aujourd’hui une véritable menace lorsqu’il est grand ouvert derrière la ligne. Plus de dix ans après, il peut donc clairement remercier son ancien coéquipier des Pacers…
Aujourd’hui, Paul George est un shooteur plus que décent à trois points. Ça n’a toutefois pas toujours été le cas et le déclic est arrivé après cette remontrance de Danny Granger à Indiana. Comme quoi des fois, se dire les choses, ça peut faire du bien même si c’est dit à la dure…
