Alors qu’elle a quitté la présentation à la télévision pour devenir comédienne, Alessandra Sublet continue son bonhomme de chemin avec ambition et courage. Invitée de Quotidien ce vendredi soir pour promouvoir son seule-en-scène, la Lyonnaise s’est toutefois livrée à une tirade qui a semblé décontenancer Yann Barthès. On fait le point.
Elle a choisi de sortir de sa zone de confort, et elle l’assume. Après une vingtaine d’années passées à la télévision, Alessandra Sublet s’est offert le plus gros challenge de sa vie professionnelle : devenir comédienne. Déjà apparue dans quelques téléfilms et séries, l’ancienne présentatrice de « Mask Singer » s’est également lancée dans le seule-en-scène.
Son spectacle, intitulé « Tous les risques n’auront pas le goût du succès », a d’ailleurs été joué pour la première fois à Avignon durant l’été. Il le sera également prochainement au Théâtre Antoine de Paris, ce qui constituera une nouvelle étape pour Alessandra Sublet. Revigorée par ce changement de cap, elle a ainsi tenu à envoyer un message fort sur le plateau de Quotidien.
La tirade cash d’Alessandra Sublet sur la mentalité française
À la manière de Tony Parker, sur qui elle a d’ailleurs fait une émission par le passé, et qui s’est récemment fait critiquer pour des propos semblables, l’ancienne star de M6, de France Télévisions et de TF1 a prôné un discours très « américain » dans le texte. Jugez plutôt :
Si ton chemin ne ressemble pas à celui du voisin, ce n’est pas très grave. S’il t’épanouit, si tu te sens bien, et si tu penses que c’est celui qu’il faut prendre, ben tant mieux !
Combien de gens ne font pas de choix dans leur vie parce que c’est dur de faire des choix, c’est dur de dire non. Moi, j’ai appris à dire non ! J’avais vraiment du mal à dire non.
Stoppée par Yann Barthès, qui a tenu à souligner que « des gens n’ont pas le choix sur le travail, sur la vie, et ont des vies compliquées », Alessandra Sublet a poursuivi :
Je ne suis pas d’accord. Je suis désolée, non. Tu me parles de quoi aujourd’hui, de gens qui nous regardent, qui ont des fins de mois difficiles, qui se disent : « Il faut que je garde mon job, sinon je ne pourrais pas payer mon loyer » ? Mais si tu as trouvé ce job-là et qu’il ne t’épanouit pas, tu peux aussi peut-être faire un pas de côté pour voir s’il y en a un autre qui peut t’épanouir un peu plus, et te battre pour ça ! Il faut se faire mal !
Quand des gens réussissent, c’est qu’ils ont beaucoup travaillé, ils ont pris des risques. En France, on ne loue pas ça. On loue ce que tu viens de dire, c’est à dire « Des gens avec des fins de vie difficiles, c’est compliqué, il ne faut pas dire ça… »
Les Français subissent-ils trop leur destin, au lieu d’agir et de le rendre meilleur ? C’est ce que semble penser Alessandra Sublet. Une prise de position certes punchy et motivante, mais qui ne prend pas forcément en compte le fait que certaines personnes n’ont effectivement que des choix restreints. Un vaste débat…