Alors qu’elle s’apprête à reprendre le chemin de la scène, Louane Emera continue de jouer la carte de la transparence avec son public. Récemment, elle a ainsi évoqué comme jamais jusqu’ici le trouble de la santé qui l’affecte depuis son plus jeune âge. Et qui, pour reprendre ses termes, l’impacte « au quotidien »…
Forte du grand succès de son dernier album studio en date, intitulé « Sentiments », Louane poursuit sa superbe carrière du haut de ses 26 ans. Et si elle se diversifie, en étant notamment prochainement à l’affiche du film « Marie-Line et son juge » aux côtés de Michel Blanc, c’est bel et bien dans la chanson et sur scène que la jeune femme se sent comme un poisson dans l’eau.
À quelques jours de retrouver son public, l’artiste a d’ailleurs accordé un entretien à Télé 7 Jours. À cette occasion, elle s’est confiée en profondeur sur le TDAH (Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité) qui lui a été diagnostiquée étant jeune. Un trouble qui concerne seulement 5 à 8% des enfants, et 4% des adultes.
Louane se livre enfin sur le trouble qui l’affecte depuis petite
Marquée par toutes ces années à cohabiter avec le TDAH, l’interprète de « Donne-moi ton coeur » a d’abord expliqué :
Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité se caractérise par un gros manque de concentration. Ce n’est pas un choix, c’est très difficile. On ne peut pas le contrôler. Ça crée une instabilité émotionnelle. On a besoin d’une attention qui est vraiment énorme.
Conséquence : Louane doit gérer « énormément d’agitation » au quotidien, et cela depuis 18 ans. C’est en effet alors qu’elle était âgée de 8 ans qu’elle a appris qu’elle souffrait de ce TDAH. Et si la médecine a progressé sur le sujet depuis, les solutions de l’époque étaient un peu plus radicales… et pas forcément toujours efficaces :
A l’époque, on ne comprenait pas trop. Quand on parlait d’hyperactivité, on voulait me scotcher à une chaise. Et ça, c’est vraiment une idée de merde ! Après, j’ai eu un peu de médicamentation puis j’ai arrêté assez jeune. Il y a des enfants sur lesquels ça marche très bien. Ce n’était pas mon cas.
C’est donc au fil des années et des expériences que Louane a appris à mieux appréhender cette situation. Fort heureusement, elle peut aussi désormais compter sur son compagnon Florian Rossi, ainsi que leur petite Esmée, pour l’épauler et lui donner l’équilibre dont elle a besoin.
Après avoir déjà évoqué son rapport au TDAH à plusieurs reprises depuis le début de l’année, Louane continue de livrer des détails sur ce trouble qui l’impacte. Une manière de désacraliser la chose, mais également d’apporter de l’attention sur cette pathologie, qui concerne malgré tout de nombreux Français.