De retour sur le devant de la scène dans le téléfilm « Les yeux grands fermés », diffusé sur TF1, Muriel Robin a enchaîné les prises de parole fortes ces dernières semaines. Libérée de ses galères du passé, l’actrice est d’ailleurs à nouveau revenue sur son rapport problématique à l’alcool. Un mal qui était décidément profond…
« Je suis apaisée, je suis bien dans ma tête et dans mon corps ». Voilà ce qu’a déclaré Muriel Robin récemment lors de son interview accordée à Isabelle Ithurburu. Une phrase qui peut paraître banale pour beaucoup, mais qui est particulièrement majeure pour celle qui, à 68 ans, a lutté durant de longues décennies avec ses démons intérieurs.
Souffrante de ne pas avoir été aimée comme elle l’aurait aimé par ses parents, et d’avoir payé au prix fort son orientation sexuelle sur le plan professionnel, l’ancienne acolyte de Pierre Palmade est malheureusement tombée dans l’un des écueils les plus fréquents de ce type de situation : l’addiction, et l’autodestruction.
Muriel Robin sans tabou sur son rapport à l’alcool
En plus d’une consommation de cigarettes assez dingue, Muriel Robin a en effet très longtemps consommé de l’alcool en quantité excessive. Il faut dire que, dès ses 12 ans, elle avait été conditionnée lors d’un épisode traumatisant :
Mon père avait eu la mauvaise idée de me faire boire une bouteille de Sancerre à 12 ans. C’était rentré dans mon disque dur.
Après des années à noyer une partie de son mal-être dans la boisson, l’actrice et humoriste a heureusement enfin pris conscience du mal qui la rongeait :
J’étais une alcoolique mondaine. Mais j’ai compris qu’il était anormal de boire une bouteille de champagne presque tous les soirs.
Cette évolution, elle se la doit bien évidemment à elle-même, mais également à sa femme Anne Le Nen, avec qui elle file le parfait amour depuis plus de 15 ans. D’ailleurs, après avoir affirmé dans une autre interview qu’elle n’aurait pas réussi à inverser la tendance sans sa moitié, Muriel Robin a confirmé ses propos récemment. Elle a même révélé la phrase qui a tout changé :
Quand j’ai rencontré Anne, et même si j’avais commencé un travail sur moi, elle m’a dit : ‘Si tu veux te détruire, vas-y, mais moi je ne peux pas regarder quelqu’un que j’aime s’anéantir‘.
Après des années d’abus et d’autodestruction, avec notamment une consommation totalement excessive d’alcool et de cigarettes, Muriel Robin a enfin trouvé la sérénité et la plénitude à laquelle elle aspirait tant. Souhaitons-lui de rattraper le temps perdu au mieux aux côtés de son épouse, et de ne plus jamais croiser la route de ses démons.