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Alors qu’elle revient au devant de l’affiche avec « Bungalow 21 » après une pause dans sa carrière, Mathilde Seigner conserve une importante cote de popularité auprès des Français. Une situation qu’elle attribue à son franc-parler, tant apprécié de ses aficionados. D’ailleurs, il y a quelques mois, l’actrice n’avait pas hésité à parler d’un sujet tabou chez les stars : son penchant politique…
Elle a pris le temps de se poser, de profiter de ses proches et de ressourcer, et elle a bien fait : ardemment désirée par Benjamin Castaldi, Mathilde Seigner signe son comeback sur le devant de la scène en jouant Simone Signoret dans « Bungalow 21 », l’une des pièces de théâtre sensation de cette rentrée à Paris. Et à l’exception de ses cheveux raccourcis, la comédienne n’a pas changé.
Mathilde Seigner révèle sa tendance politique
Avant cette pause dans sa carrière l’année dernière, celle qui a notamment joué dans de nombreuses comédies populaires avait pris le temps d’un entretien dans les colonnes du Figaro. Fait rare pour une star, elle y abordait le sujet de la politique, en définissant le paradoxe qui l’anime. Une description d’elle-même tout à fait intéressante :
Je suis une anar de droite. Mon papa, Jean-Louis Seigner, était très gaulliste, une droite généreuse et modérée. Je suis classique, tradition française. Mais je suis aussi très contradictoire. Mon père me disait que j’avais parfois des propos communistes ! J’ai du cœur, de l’altruisme aussi, et le social ne m’est pas indifférent, mais je n’ai pas la pensée consensuelle.
Un mélange entre droite et communisme, il faut avouer que c’est peu commun, voire même carrément antinomique ! C’est pourtant bel et bien comme cela que se définit Mathilde Seigner, elle qui concède toutefois avoir levé le pied sur son éternel franc-parler. En cause ? Ce qu’elle définit comme « la monopensée », et qui la pousse à davantage de retenue :
Ça n’avance à rien de donner son avis, à part se retrouver sur les réseaux sociaux et donner le bâton pour se faire battre. Mais ça m’est reproché par le public dans la rue. Les gens m’aiment pour ma franchise.
Une prise de position qui rejoint celle de nombreuses stars discrètes ou absentes sur les réseaux sociaux. On pense notamment à Thierry Ardisson, qui avait récemment fustigé le diktat des réseaux sociaux sans détour :
Je n’ai pas envie d’être jugé par des chômeurs qui n’ont rien d’autre à foutre qu’envoyer des tweets. Twitter c’est anonyme. N’importe quel connard peut donner son avis.
Entre tradition et droite d’un côté, et social et communisme de l’autre, Mathilde Seigner présente un profil politique pour le moins intéressant ! Une déclaration qui a le mérite d’être honnête, et de s’inscrire dans cette logique de franc-parler qui plaît tant aux admirateurs de l’actrice et comédienne.
