Dans l’esprit de tous les fans français, Marine Johannès allait avoir un rôle important à jouer pour le Liberty lors de ces playoffs WNBA… Mais après deux rencontres, force est de constater qu’elle n’entre pas vraiment dans les plans de sa coach. D’ailleurs, cette dernière vient de mettre les choses au clair.
Parce qu’elle était en feu sur la fin de la saison régulière, avec plusieurs gros cartons offensifs dont elle a le secret, on pouvait légitimement penser que Marine Johannès aurait un rôle important à jouer sur ces playoffs WNBA. Sa folie peut totalement débloquer une rencontre fermée, comme l’expliquait JJ Redick, alors il était difficile d’envisager sa coach Sandy Brondello se passer de ses services.
Le problème, c’est qu’après deux rencontres, l’arrière de l’équipe de France ne semble pas du tout entrer dans les plans sur la route du titre. Lors du Game 2 de ce mardi, elle n’a joué que 4 petites minutes, alors même que l’attaque new yorkaise a patiné sur certaines séquences. Un temps de jeu plus que limité qui agace d’ailleurs les fans…
Marine Johannès condamnée à être sur le banc !
Peut-on espérer un changement d’ici à la demi-finale de conférence contre le Sun ou le Lynx ? Malheureusement, si l’on se fie aux déclarations de la coach australienne après la qualification de son équipe, Marine Johannès va devoir se contenter des miettes, à moins qu’elle ne casse tout et se rende indispensable sur les quelques minutes qui lui sont accordées.
Journaliste : Coach, quand vous évaluez les qualités de votre équipe, quelle différence faites-vous entre la saison régulière et les playoffs ?
Sandy Brondello : Les playoffs c’est un autre niveau. Je ne sais pas trop ce que vous essayez de me faire dire, mais on a des très bonnes joueuses et on va continuer avec la formule qui fonctionne.
Sandy Brondello est pragmatique, elle ne va pas changer une équipe qui gagne. Alors après ce premier tour disputé mais finalement maitrisé, elle ne risque pas de bouleverser sa rotation, même si cela signifie laisser Marine Johannès sur le banc. Un autre moment lors de la conférence de presse va dans ce sens et ne rassurera pas les fans tricolores.
C’est la vision de l’équipe que j’avais, tout le monde a contribué. Les joueuses ont fait le travail. On dit toujours que quand quelqu’un n’est pas dans un bon soir, il faut pouvoir impacter le match différemment. Par exemple, Sabrina Ionescu ne s’approchait même plus du ballon à la fin, elle était un simple appât. Sinon les grandes joueuses font des grandes actions.
Pour Sandy Brondello, il vaut visiblement mieux avoir une Sabrina Ionescu en méforme sur le terrain qu’une Marine Johannès… Ce n’est pas rassurant pour la suite de ces playoffs, mais tout peut aller très vite dans ce sport.