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Présent outre-Atlantique depuis quelques mois déjà, Victor Wembanyama s’est fait très discret après sa draft. Le Français voulait tout simplement souffler après une période chargée, et avant une aventure NBA qui s’annonce assez riche. Il a justement pu constater plusieurs différences entre la France et les USA depuis.
Les débuts de Victor Wembanyama approchent tout doucement, lui qui est relativement attendu pour ses premiers pas en NBA après la Summer League de juillet. Les supporters ont déjà hâte d’y être, d’autant que Wemby est très ambitieux et rêve des playoffs avec les Spurs. Il a également confirmé ce mardi sa présence aux Jeux Olympiques avec les Bleus pour 2024 lors de son retour devant les médias.
Une bonne nouvelle pour l’EDF quand on voit le talent de Victor, qui a récemment fait le buzz sur les réseaux sociaux grâce à sa flexibilité. Mais avant de penser à cette grande compétition, Wemby donne sa priorité à San Antonio et sa première campagne en NBA. Un événement pour beaucoup de fans, curieux de voir si la hype est justifiée. Mais toutes ces attentes s’accompagnent d’une énorme pression.
Wembanyama évoque la différence entre la France et les USA
Avec les Spurs, Gregg Popovich, Tony Parker ou encore Tim Duncan, on se dit heureusement que Wemby est bien entouré pour la suite de son aventure. L’ancien joueur des Mets est dans un cadre idéal pour briller et continuer à grandir, d’autant que les USA sont différents de la France. Ça, Victor a rapidement pu le remarquer comme l’Equipe le confie.
Victor Wembanyama : « J’ai adoré passer ces moments avec mes anciens entraîneurs, notamment pour le doc. Quant aux différences avec les USA, je le savais déjà, mais je ne peux que constater qu’on a du retard en France par rapport à ce qu’on pourrait faire. Ce qui se rapproche le plus de ce que j’ai ici, c’était l’Asvel, au niveau professionnalisme, staff, c’était au-dessus. Ici, à l’entraînement, tu as quinze coaches dans la salle. »
« Dès qu’un mec tombe, dix gars se jettent sur le parquet pour essuyer la sueur. Si je vais shooter à 7 heures du matin, sans prévenir personne, quatre entraîneurs sont là pour te donner les rebonds. Les gars dorment à la salle. Mais au-delà de la différence de moyens économiques, il y a surtout un vrai potentiel inexploité en France. »
Autant dire qu’il y a du travail en France pour permettre aux joueurs d’atteindre leur potentiel. Peut-être que Wemby pourra aider à faire la différence dans le futur mais pour le moment, il se concentre sur sa préparation avec les Spurs. Rappelons que la pré-saison commencera dans environ deux semaines pour les hommes de Gregg Popovich.
La mentalité basket est relativement différente entre les USA et la France, même si c’est tout sauf une surprise. Voilà aussi pourquoi Victor Wembanyama voulait faire le grand saut d’entrée. Il compte bien exploiter tout son potentiel, pour le plus grand bonheur des Spurs et des Bleus.
