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Ayant passé pas moins d’une décennie sur les parquets de la grande ligue, Mickaël Piétrus a connu ses meilleures années du côté du Magic. À cette époque, un certain Dwight Howard était en train de s’y imposer comme un véritable mastodonte sur les parquets. Interrogé par la First Team, le Français s’est montré honnête sur le pivot.
Aujourd’hui, son nom inspire le regret mais aussi la raillerie, au grand dam de ses fans. Exilé de la NBA depuis plus d’un an, Dwight Howard ne va à priori jamais rejouer dans la grande ligue. Même son essai avec les Warriors ne devrait pas aboutir en un dernier contrat aux US avant de raccrocher, le pivot étant désormais âgé de 37 ans. Une triste fin de parcours pour un si grand joueur.
Car qu’on apprécie le personnage ou non, son attitude ayant souvent posé problème, D12 a été l’un des meilleurs pivots du 21e siècle et semblait même parti pour tout casser pendant un temps. C’est au Magic que l’intérieur a été le plus inarrêtable, entre sa draft en 2005 et son départ pour Los Angeles en 2012. Là encore, une fin en eau de boudin qui ne doit pas éclipser la production affolante du bonhomme en Floride.
L’avis honnête de Mickaël Piétrus sur Dwight Howard
Plus de 18 points, 13 rebonds et 2 contres par match en huit saisons : voilà les moyennes d’Howard quand il évoluait à Orlando. N°1 incontesté de la ligue à son poste pendant ces années, il était carrément dans la conversation pour le MVP puisque grâce à lui, sa franchise était devenue une place forte de la conférence Est. Coéquipier de la superstar pendant un temps, Mickaël Piétrus a récemment abordé son cas avec la First Team :
Quand j’arrive au Magic, j’arrive au soleil, je me dis : « Je suis aux Antilles ici ». J’ai même pas pensé à Dwight Howard, je me suis dis : « Y’a la plage, bon c’est là le basket ? Ok j’arrive. » J’arrive devant un mec, un poteau, il s’appelle Dwight Howard, et puis c’était l’image de la ligue, et donc je me suis : « Bon, on va essayer de s’entraîner ensemble et essayer de faire quelque chose ».
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la méthode a marché. Grâce au système en fer à cheval développé par le coach Stan Van Gundy et qui se servait de Superman comme point d’ancrage, le Magic est même allé jusqu’en Finales en 2009, éliminant carrément les Cavs d’un certain LeBron James. Surtout, Air France se rappelle d’une excellente ambiance dans le groupe, à l’oppose des rumeurs sur Howard par la suite :
On s’entendait super bien. Il n’y avait pas d’égos sur le terrain, c’était pas « mon shoot, mon shoot », on voulait jouer au basket comme des grands. Pour moi c’est ça, l’esprit d’équipe. On allait manger ensemble, on faisait tout ensemble. Et puis bon, après quelques années ils ont décidé de faire exploser l’équipe et ça n’a plus jamais été pareil.
Pendant longtemps, Dwight Howard a été considéré comme un joueur capricieux et mauvais coéquipier mais à en croire Mickaël Piétrus, ça n’était pas forcément le cas à Orlando. Heureusement pour le pivot, il a au moins pu sécuriser une bague de champion en 2020 avec les Lakers, couronnant ainsi son immense carrière.
