Joueur au talent irréfutable, J.R. Smith pouvait néanmoins se rendre parfois coupable de décisions peu compréhensibles sur le parquet. Une caractéristique qui le poursuivait en dehors, comme il l’a fait savoir avec remords en évoquant ses sorties olé-olé.
Malgré son palmarès relativement peu fourni et qui ne lui permettra sans doute jamais d’intégrer le Hall of Fame, il n’en reste pas moins l’un des joueurs ayant marqué son époque. Certes à une modeste échelle, J.R. Smith a en effet frappé les esprits durant sa drôle de carrière NBA. Tout d’abord utilisé comme scoreur en sortie de banc, il est ensuite devenu un rouage essentiel du cinq majeur des Cavaliers.
Une lente évolution qui lui a permis de passer d’un titre de 6ème Homme de l’Année en 2013 à celui de champion trois ans plus tard. Or, que ce soit en tant que remplaçant ou titulaire, l’ancien arrière a toujours été accompagné d’une étiquette de tête brûlée capable de tout sur un terrain. Une particularité qui représentait à la fois sa force et sa principale faiblesse, et dont il a également pâti loin des parquets.
L’aveu coupable de J.R. Smith sur ses soirées caliente
Si le fait de ne pas trop gamberger peut avoir des bons côtés pour un shooteur comme lui, J.R. Smith a également coûté cher à ses équipes à cause de cela. Cleveland lui en veut par exemple encore pour sa bourde du Game 1 des Finales 2018. Le « Henny God », lui, regrette de nos jours avant tout ses décisions pour le moins contestables sur le plan financier. Il déclarait ainsi dans le podcast I AM ATHLETE :
J.R. Smith says he regrets his old spending habits, per @IAMATHLETEpod.
— Legion Hoops (@LegionHoops) September 17, 2023
“I could have fed my whole community 10 times over with the money I was [paying in fines] for being late on the bus. We’d rather go throw $60K in the strip club than go feed 2,500 people in the hood.” pic.twitter.com/SPSPqN5pmh
J’aurais pu nourrir 10 fois plus ma communauté tout entière avec l’argent que je dépensais pour payer des amendes après avoir été en retard pour le départ du bus. Je préférais claquer 60.000$ au strip-club plutôt qu’offrir de la nourriture à 2.500 personnes dans les quartiers difficiles.
Un discours rempli de remords et qui témoigne de la maturité acquise ces dernières années par J.R. Swish. Malheureusement pour lui, ce processus est sans doute intervenu un peu trop tard.
Depuis sa disparition de la NBA, Smith n’a en effet pas vraiment eu l’occasion de regagner l’argent bêtement perdu dans ces dépenses futiles. Redevenu étudiant à l’université de North Carolina A&T, il y réalise non seulement des merveilles sur les parcours de golf, mais aussi sur le plan académique. Cela lui a d’ailleurs valu une belle consécration qui a logiquement fait sa fierté ainsi que celle de LeBron James.
Avec des gains en carrière estimés à un peu plus de 90 millions de dollars via ses simples contrats NBA, J.R. Smith aurait pu faire le bien autour de lui. Au lieu de cela, il préférait se servir de sa fortune au strip-club, ce qu’il regrette au plus haut point.