Joakim Noah, lors de ses meilleures années, était l’un des joueurs les plus déterminés et motivés de NBA. Même pendant la saison régulière, même contre des petites équipes, il se donnait toujours à 200% et acceptait de passer 40 minutes sur le terrain. Il conserve toujours cette intensité après sa retraite, la preuve avec cette drôle d’anecdote.
Dans l’histoire récente de la NBA, Joakim Noah est indéniablement l’un des joueurs avec le plus gros caractère. Quelques années avant l’explosion de Draymond Green chez les Warriors, le pivot français était l’homme que tout le monde aurait adoré avoir dans son équipe, mais que tout le monde détestait comme adversaire. Il faut dire que son intensité de tous les instants était aussi admirable que irritante.
Et il n’était pas seulement à 200% pendant les matchs, même l’été lors des entraînements il se donnait à fond. Une mentalité qui a donné lieu à une séquence légendaire avec Devin Booker, qui ne comprenait pas l’intérêt d’envoyer des prises à deux sur des matchs censés être « tranquilles ». La légende des Bulls vient d’ailleurs de revenir sur cette anecdote avec une déclaration qui illustre bien son approche de la vie en NBA.
Joakim Noah cash sur son esprit de compétition
Le problème avec les garçons comme Joakim Noah, c’est qu’une fois à la retraite, ils n’ont plus forcément le moyen d’assouvir leur soif de compétition, ce qui peut être difficile à gérer mentalement. Lors de son passage dans le podcast « Pardon My Take », l’ancien international français a expliqué qu’aujourd’hui encore, lorsqu’il regardait des matchs, il ressentait l’envie de se mesurer aux personnes sur le terrain. Et ça marche même en WNBA :
Mon problème c’est que je vais voir des matchs NBA et je me dis toujours : « Je pense que je peux botter les fesses de cet intérieur. » Mais je ne peux plus en réalité et j’ai un bon ami qui me le rappelle en permanence. On était à un match WNBA cette semaine et il m’a dit : « Tu ne pourrais même pas dominer cette joueuse en 1 contre 1. » Je lui ai répondu : « Tu es fou, je peux la battre. »
Les années passent, Joakim Noah vieillit, mais il a toujours cet énorme esprit de compétition, surtout quand il regarde des matchs de basket. Ses amis le savent et ils aiment visiblement le provoquer gentiment pour le faire réagir. Par exemple, à 38 ans, il reste persuadé qu’il peut dominer certains joueurs NBA et certaines joueuses WNBA. Dans les deux cas, il faudrait une condition physique pour suivre le rythme.
Et après plusieurs longues années dans la peau de retraité, pas certain qu’il puisse tenir le rythme avec des athlètes professionnels, hommes ou femmes d’ailleurs. Pour le divertissement, il faut tout de même reconnaitre que le retrouver sur un terrain serait exceptionnel, surtout avec la mentalité qu’il garde encore.
On ne pourra jamais sortir le compétiteur qui sommeille en Joakim Noah. À 38 ans, il ne peut pas regarder un match sans avoir envie d’en découdre sur le parquet. Il est même prêt à provoquer des joueuses WNBA !