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Coéquipiers durant 16 saisons à San Antonio, Manu Ginobili et Tony Parker y ont évidemment laissé une image des plus iconiques. Toutefois, l’un de leurs anciens partenaires avoue s’être gentiment agacé auprès d’eux pour une raison bien précise.
L’un a connu la joie d’être drafté dès 1999, mais a dû attendre trois ans avant d’effectuer ses débuts dans la ligue. L’autre y a débarqué en 2001 et a eu besoin de quelques matchs avant de s’acclimater à son nouvel environnement. Malgré des débuts de carrière NBA pas forcément idéals, Manu Ginobili et Tony Parker sont tous deux parvenus à y faire leur trou et à en écrire l’histoire en lettres majuscules.
Rapidement intégrés à la rotation des Spurs suite à leur arrivée dans l’équipe, les deux arrières y ont formé durant 16 merveilleuses années l’un des duos les plus létaux de l’ère contemporaine. Ou plutôt trio, eux qui ont également pu compter sur les exploits de Tim Duncan à leurs côtés pour étoffer leur palmarès. Il leur arrivait toutefois de se séparer l’espace de quelques semaines… n’en déplaise à leurs partenaires.
Comment Parker et Ginobili frustraient Robert Horry
Si Ginobili n’a jamais connu d’autre franchise que les Spurs en NBA et a toujours été accompagné de Parker, lui et son acolyte français répondaient toujours présent ou presque pour leurs équipes nationales. Leurs étés se révélaient dès lors bien souvent chargés, ce qui ne faisait pas vraiment plaisir aux autres stars texanes. Dans son podcast Big Shot Bob, Robert Horry révèle ainsi la critique qu’il émettait à ce sujet :
Je regardais Manu et Tony et je leur disais, « Je comprends tout à fait que vous donnez tout pour votre pays, mais vous jouez avec mon compte en banque ! Quand vous revenez en NBA, vous n’avez pas la même hargne. Et puis vous être crevés à la fin de la saison, vous n’avez plus de jambes. »
Joueur de San Antonio de 2003 à 2008, Horry se plaignait auprès de Gino et TP… car ces derniers lui auraient ainsi coûté des titres.
Bien que sacré à sept reprises dans sa carrière, le roi du money-time aurait aimé remplir encore davantage son armoire à trophées. Or, à ses yeux, les allées et venues de ses coéquipiers en sélection les privait d’une dose d’énergie ô combien précieuse en playoffs. De quoi le priver sans doute de certains bonus financiers inclus dans son contrat et liés aux résultats de San Antonio.
Même si la question de l’impact physique des fenêtres internationales sur les joueurs NBA continue de se poser, Horry n’avait toutefois pas vraiment à s’en plaindre. En tout cas pas vis-à-vis de Ginobili et Parker, qui ont pleinement contribué à la conquête de ses deux dernières bagues. TP9 tout particulièrement, lui qui a même été élu MVP des Finales lors du run victorieux de 2007.
Affamé de titres jusque dans les ultimes années de sa carrière, Robert Horry aurait aimé pouvoir compter sur des Manu Ginobili et Tony Parker plus frais en fin de saison. Malheureusement pour lui, les deux hommes sont restés fidèles à leur sélection !
