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Arrivé en même temps que Giannis Antetokounmpo à Milwaukee, Khris Middleton y a lui aussi pris progressivement du galon pour en devenir l’un des leaders. Il a d’ailleurs récemment tenu à répondre à un débat tenace et incendiaire sur leur duo.
Contrairement à son coéquipier, il comptait déjà une saison NBA avant de débarquer dans la franchise. Tradé aux Bucks au sortir de son année rookie, Khris Middleton y a immédiatement fait la rencontre de Giannis Antetokounmpo. Rencontre qui remonte à 2013 et qui a par la suite vu les deux hommes s’ériger comme les leaders de la franchise. Ce, non sans que cette double émergence fasse polémique.
Khris Middleton honnête sur sa paire avec Giannis
Certes moins exposé et considéré que Giannis, Middleton n’en reste pas moins un rouage essentiel du système de Milwaukee sur les dernières années. Pour certains, il représenterait même le principal engrenage de l’équipe et mériterait de chiper le statut de franchise player à son partenaire grec. Or, lors de son passage dans le podcast The Old Man and the Three, il a bien fait comprendre que cela ne l’a jamais intéressé :
Khris Middleton on the early practice battles with Giannis and figuring out the “Batman and Robin” dynamic. Full ep drops tomorrow! pic.twitter.com/ClpMIsPwA5
— JJ Redick (@jj_redick) September 13, 2023
Il n’y a jamais eu de conflits pour savoir qui est le n°1 et qui est le n°2. Au tout début, on était opposés l’un à l’autre parce qu’on se battait tous les deux pour gratter des minutes. Du coup, nos séances d’entrainement étaient intenses : des griffures, des égratignures, des fautes, pleine de choses comme ça. Mais on savait qu’au bout du compte, tout ça allait nous rendre meilleurs.
Malgré cette entame de collaboration accrochée, les deux stars ont su apprendre à cohabiter sans tomber dans une guerre d’égos :
Quand on a pris de l’âge, il y a une sorte de respect qui s’est créé et plus les années passent, plus on se rend compte que toute cette histoire de hiérarchie n’a pas d’importance. Peu importe qui est n°1, n°2, n°3, n°4 ou n°5, on s’en fout. Tant qu’on gagne, tout ça se fait naturellement. Tout le monde veut être le leader, mais parfois, c’est aussi bien de ne pas l’être. Ça me convient très bien de ne pas l’être.
Un discours qui pourrait peut-être compter dans la réflexion du Greek Freak, dont la menace du départ plane toujours dans le ciel du Wisconsin.
Contrairement à certains de ses homologues qui souhaitent à tout prix obtenir les rênes de leur équipe, Khris Middleton semble se plaire dans l’ombre de Giannis Antetokounmpo. De quoi éviter des problèmes majeurs pour les Bucks !
