Benoît Saint-Denis est fier de son passé dans l’armée française, son surnom de « God of War » en est la preuve. Mais attention, il ne faut pas le réduire qu’à ça, et son entraineur Daniel Woirin vient d’expliquer pourquoi. Ses arguments sont plus que pertinents.
Depuis sa victoire à l’UFC Paris 2, Benoît Saint-Denis s’impose comme une véritable vedette dans le petit monde du MMA français. Contrairement à un Ciryl Gane, très talentueux mais plutôt dans la technique et dans la maitrise, le « God of War » se distingue par sa folie dans la cage et surtout par son amour du sang. Mettez-lui n’importe qui en face, il cherchera à lui rouler dessus par la force.
Et c’est une approche qui parle forcément aux passionnés d’arts martiaux mixtes, qui cherchent avant tout à être divertis. Parce qu’il est sur une bonne série, parce que ses apparitions sont toujours remarquées, le Français pourrait bien grimper dans la hiérarchie chez les poids légers et, à terme, viser une ceinture pour l’instant gardée par Islam Makhachev.
Daniel Woirin cash sur BSD et les militaires
L’avantage qu’il a dans sa quête d’or et de reconnaissance éternelle, c’est qu’il est entrainé par une véritable légende, un génie des cages. Daniel Woirin a passé des années au Brésil avec le potentiel GOAT Anderson Silva, il a exercé dans des salles prestigieuses aux États-Unis, il sait mieux donc que personne en France comment atteindre les sommets. D’ailleurs, sur la chaine YouTube « GONG », il a fait un constat cash sur son poulain et son passé dans l’armée :
Pour la catégorie, Benoît est hyper costaud physiquement. Il fait un peu penser à Islam Makhachev ou à Khabib, qui sont énormes pour des légers. Il a beaucoup de force. Mais attention, pas tous les militaires sont comme Benoît. Il y a certains militaires des forces spéciales, si tu les ramènes dans la cage ils vont se chier dessus. Lui a quelque chose de différent.
Il y a des gens qui ont un truc en plus, qui sont l’élite et tu ne l’expliques pas. Déjà il fallait le repérer. J’ai eu l’oeil pour remarquer Benoît. Si je prends un mec en charge, il ne va pas devenir mauvais. Et mes athlètes à moi deviennent des durs. Dans beaucoup d’analyses j’ai l’impression de ne pas exister, mais Benoît et moi sommes en symbiose.
Déjà, Daniel Woirin veut du respect et la reconnaissance qu’il mérite pour son travail avec Benoît Saint-Denis, c’est totalement normal. Mais surtout, il veut que les fans arrêtent de réduire son poulain à un simple ancien militaire programmé pour combattre… Il est persuadé que des anciens collègues de BSD n’auraient pas le courage et la force pour monter dans une cage devant des dizaines de milliers de personnes. Il a un truc en plus, et ça doit être souligné.
Ce n’est pas parce que Benoît Saint-Denis est passé par l’armée qu’il est bon dans la cage, il a simplement un truc en plus, dans les poings et dans la tête. Il le prouve régulièrement et aura encore l’occasion de le faire à l’avenir.