S’ils n’ont jusqu’ici pas rencontré de soucis majeurs dans cette Coupe du Monde, les Américains font malgré tout l’objet de discussions houleuses. Un célèbre journaliste vient par exemple de révéler l’événement inattendu qui a chamboulé leur tournoi.
Contrairement à leurs prédécesseurs, ils ne s’avançaient pas en tant que grands favoris de la compétition, eux qui subissaient notamment la concurrence des Bleus. Si cela impliquait une pression moindre, les Américains avaient cependant de quoi pester contre ce déclassement à l’échelle internationale. Ils ont d’ailleurs plutôt tendance à le contredire depuis leur entrée en lice dans la Coupe du Monde.
Hormis quelques relâchements coupables, notamment face à la Lituanie, Team USA réalise un tournoi des plus sérieux. Le quart de finale largement remporté contre l’Italie (100-63) leur a ainsi permis de remettre les pendules à l’heure avant de rejoindre le dernier carré. Mais avant de défier l’Allemagne pour s’assurer de rentrer aux États-Unis avec une médaille, les rapports de force au sein du roster font encore parler.
Team USA surprise par l’une de ses stars ?
Pour son premier Mondial à la tête de la sélection américaine, Steve Kerr dispose d’un groupe de joueurs relativement homogène. Groupe dans lequel Anthony Edwards a cependant pris les rênes au fil des semaines. Ce, alors qu’il ne semblait même pas partir titulaire dans l’esprit de son coach durant la préparation. Dans le dernier épisode de son podcast, Bill Simmons vient d’ailleurs confirmer cette impression :
En lisant entre les lignes des déclarations et des bruits de couloir qui circulent, je pense qu’ils ne s’attendaient pas à ce qu’il soit le go-to guy de cette équipe. Et je trouve qu’ils ont été plutôt honnêtes là-dessus. Bien sûr, ils ne vont pas dire ouvertement, « Écoutez, on pensait que ce serait (Jalen) Brunson qui gérerait les fins de matchs. » Mais ils l’ont fait comprendre de plein de façons différentes.
Promu leader de l’équipe à 22 ans seulement, Edwards n’était en effet pas vraiment destiné à emprunter ce rôle, tout du moins si tôt. Lui-même déclarait d’ailleurs durant le training camp qu’il n’avait aucune envie particulière d’enfiler ce costume. Et pourtant, cela apparait désormais comme une évidence pour les observateurs, qui suivent avec enthousiasme son évolution dans ce rôle qu’il a presque involontairement endossé.
Au-delà de l’aspect visuel qui parle en sa faveur, les statistiques ne laissent pas la place au doute. Ant’ se dresse ainsi comme le meilleur marqueur US avec 17.3 points par match, et prend en moyenne deux fois plus de tirs par rencontre (14.2) que n’importe lequel de ses coéquipiers. Il faut néanmoins croire que certains avaient flairé son explosion sur la scène FIBA cet été, à l’image d’un certain LeBron James.
Bien qu’elle ne doutait certainement pas de son talent pour l’avoir sélectionné, Team USA ne pensait donc pas qu’Anthony Edwards prendrait le lead de l’équipe lors du Mondial. À voir si ce phénomène naturel permettra aux Américains de regoûter à l’or !