Installé à Milwaukee depuis 10 ans, Giannis Antetokounmpo n’a jusqu’ici jamais paru vraiment désireux de changer d’air. De grosses rumeurs à ce sujet font cependant du bruit ces temps-ci, et pourraient se concrétiser dans un cas bien précis selon un ancien.
Dans une ère où la fidélité envers une seule et même équipe se fait de plus en plus rare, il se plaçait jusqu’à présent comme l’un des garants de cette notion. Drafté par les Bucks en 2013, Giannis Antetokounmpo ne les a jamais quittés depuis. Devenu entretemps le leader incontesté de la franchise, il en incarne à lui seul le projet et peut se targuer de lui avoir offert un titre après 50 ans de disette.
Toutefois, à l’approche de ses 29 ans, le Greek Freak se doit déjà de penser à la trace qu’il laissera dans l’histoire de la ligue. Et compte tenu de ses grandes ambitions, impossible pour lui de s’imaginer prendre sa retraite sans avoir étoffé son palmarès collectif. À ce titre, un futur départ apparait de plus en plus plausible avec deux top-franchises déjà sur les rangs. De quoi faire paniquer dirigeants et fans de Milwaukee.
L’unique condition pour que les Bucks conservent Giannis révélée
Tandis que ce débat autour de l’avenir de Giannis prend de l’ampleur en NBA et donne naissance à des mock trades dingues, Richard Jefferson y a réagi dans le Road Trippin’ Podcast. Et d’après lui, un seul scénario pourrait permettre aux Bucks de le garder :
Les Bucks ne réussiront à garder Giannis que s’ils remportent un titre dans les deux prochaines saisons. Si ça n’arrive pas dans les deux ans, Giannis va se tirer selon moi.
Les impératifs de résultats sur le court terme s’avèrent donc immenses pour l’équipe du Wisconsin, qui posséderait les armes pour y parvenir aux yeux de Jefferson :
Je ne pense pas que les Bucks sont revenus à la case départ après leur élimination des playoffs. Ils ont simplement changé de coach, et je pense qu’ils font encore partie des candidats crédibles pour remporter le titre dans les deux ans qui viennent.
S’ils y arrivent — et je pense qu’ils en sont capables parce qu’ils ont tout ce qu’il faut pour, à mon avis, Giannis va poursuivre sa route là-bas. S’il n’y arrivent pas, je pense qu’il se servira de ça comme d’un motif pour justifier le fait qu’il partira.
Les Bucks savent donc à quoi s’en tenir et devront assumer leur statut de gros poisson à l’Est pour espérer ne pas perdre leur figure de proue.
Ne serait-ce que dans leur conférence, ils paraissent suffisamment armés pour prendre le dessus sur la concurrence. En effet, tandis que des rivaux tels que les 76ers ou le Heat vivent une intersaison remplie d’incertitudes, eux peuvent s’appuyer sur de la continuité. Reste à savoir si les Jrue Holiday, Khris Middleton et autres Brooks Lopez se montreront encore à la hauteur pour offrir une seconde bague à leur leader.
Plus que jamais proche d’un départ selon les bruits de couloir, Giannis Antetokounmpo ne restera aux Bucks qu’en cas de titre rapide d’après Richard Jefferson. Déjà entourée d’une sacrée pression, la franchise n’aura donc pas le droit à l’erreur dès l’an prochain !