Après un Mondial plutôt réussi, Karl-Anthony Towns va désormais pouvoir se pencher sur la saison à venir avec les Wolves. Ce qu’il a montré pendant la compétition est de bonne augure, mais sa récente déclaration risque toutefois de ne pas trop plaire à ses dirigeants…
Clap de fin pour Karl-Anthony Towns à la Coupe du Monde. Après un tournoi plutôt réussi durant lequel son équipe de la République Dominicaine est parvenu à battre l’Italie notamment, la défaite face à la Serbie a scellé son élimination. Élu meilleur joueur du Groupe A, le pivot des Timberwolves a réussi à porter son équipe sur son dos et à dominer grâce aux qualités qu’on lui connaît habituellement.
Désormais, il va falloir qu’il se tourne sérieusement vers la saison prochaine après une petite période de repos. Avec Minnesota, KAT se devra de faire enfin décoller le projet qui tourne autour du trio qu’il forme avec Rudy Gobert et Anthony Edwards. L’objectif est évidemment de faire mieux que le précédent exercice et pour ce faire, une bonne ambiance au sein du vestiaire sera forcément primordiale…
La grosse déclaration d’amour de KAT à la République Dominicaine
L’année dernière, le climat dans le groupe des Wolves n’était pas forcément au mieux. On se rappelle évidemment de l’embrouille entre Kyle Anderson et Rudy Gobert, mais l’entente globale ne paraissait pas vraiment idéale. Pour remplir les objectifs, il va donc falloir que tout ça change même si les déclarations de l’intérieur star après son élimination du Mondial ne devraient pas vraiment plaire à son front office :
J’avais rarement pris autant de plaisir à jouer au basket. Je m’étais rarement autant éclaté qu’en jouant avec ces gars. En venant ici, tout le monde s’attendait à ce qu’on se ramasse, qu’on ne soit pas un prétendant et qu’on ne gagne pas de match, qu’on soit l’un de ces adversaires faciles à jouer, mais ce n’est pas du tout ce qu’on a été. J’espère qu’on a rendu notre pays fier de la manière dont on s’est battus. Et je pense que le plus important c’est qu’on a fait en sorte que le pays y croit.
Cela me rappelle à quel point c’était fun quand je jouais lorsque j’étais jeune. Les choses étaient différentes lorsque je jouais pour ce pays il y a 13 ans, pour notre pays. La situation était différente pour moi, j’étais sur le banc et je n’avais pas de temps de jeu. Mais je chantais toujours très fort, j’étais très fier de porter ce maillot. Je suis tellement béni et honoré que ma mère m’ait transmis ce sang et cette culture. Pouvoir mettre ce nom sur ma poitrine signifie beaucoup pour moi.
Je suis béni, je vais garder la tête haute. La République dominicaine représente tout pour moi.
Si cette déclaration d’amour à son pays d’origine est plutôt belle, elle en dit également long sur le peu de plaisir qu’il prend avec sa franchise. En un tournoi dans lequel il n’a même pas atteint les quarts de finale, le pivot dit avoir plus pris de plaisir que jamais durant sa carrière et cela ne devrait pas vraiment être perçu de la bonne oreille par les dirigeants de Minnesota…
Après son élimination et sa très bonne Coupe du Monde, Karl-Anthony Towns a donc avoué avoir pris son pied comme rarement pendant sa carrière en pro. Compte tenu de ses longues années déjà passées à Minnesota, pas sûr que cet aveu fasse l’unanimité outre Atlantique et notamment auprès de ses patrons…