Si elle a vécu une vie quelque peu mouvementée, faite de hauts et de bas, Muriel Robin est toujours là à près de 70 ans. Mieux, elle semble plus épanouie que jamais, notamment grâce à sa relation avec Anne Le Nen. C’est d’ailleurs l’actrice de 51 ans qui a mis fin à l’autodestruction de l’ancienne acolyte de Pierre Palmade, qui s’est récemment épanchée sur ses vices…
Parfois insaisissable, souvent touchante, et surtout très talentueuse, Muriel Robin est une figure de l’humour français depuis de nombreuses décennies. Si ses triomphes sur scène ne sont plus à démontrer, la native de Montbrison dans la Loire a connu de nombreuses contrariétés dans sa vie personnelle, et cela depuis son enfance. Fort heureusement, à 68 ans, ça va (enfin) mieux.
Muriel Robin se confie sur ses addictions passées
Au micro de « 50mn Inside » pour la première émission présentée par Isabelle Ithurburu, Muriel Robin a révélé qu’elle devait en grande partie sa renaissance à Anne Le Nen, dont elle partage la vie depuis 2006. Durant l’entretien, elle a d’ailleurs livré un message poignant à la comédienne, en s’ouvrant comme rarement sur son bonheur :
Anne, c’est mon âme sœur. Je ne peux pas vivre sans elle. C’est comme ça. Et elle non plus sans moi. Quand l’amour l’emporte sur le reste. Quand on est en couple depuis pas mal d’années, on sait ce qu’on traverse, on a parfois envie de partir en courant parce qu’on n’en peut plus ! Et, en même temps, je me dis que si elle part, ça ne va pas du tout m’arranger. Je ne sais pas si c’est le fait d’être deux femmes, mais je pense que ça change les choses au niveau du dialogue.
Surtout, Anne Le Nen a permis à Muriel Robin d’en finir avec ses addictions et son côté autodestructrice. « Mumu », qui avait déjà révélé son incroyable consommation de cigarettes, a évoqué le sujet franchement :
Ma came, c’était la cigarette et l’alcool et Anne, c’était le sport. Elle m’a beaucoup aidée pour ça, par exemple. Elle m’a dit : ‘Si tu veux boire un litre de champagne par soir, tu fais ce que tu veux. Mais moi, je vais partir parce que je ne peux pas te voir te faire du mal.’ Donc, merci la vie, merci Anne.
Malgré tout, les deux femmes n’ont pas connu le bonheur de devenir mères. Mais leur fusion est si grande qu’il ne s’agit pas d’un regret. Muriel Robin prend cette situation avec philosophie, et considère même qu’il s’agit de la meilleure option :
Non, c’est comme ça, ça a été écrit comme ça. C’est la place que ça laisse aussi pour aimer l’autre. Anne n’a plus de famille, elle a moi. Elle n’a plus son frère, plus ses parents. Moi, j’ai deux sœurs, mais qui sont loin et qui ont des enfants. C’est pas mal que je puisse tout donner à Anne, parce que la vie n’a pas été très gentille avec elle.
Elle aura dû patienter longtemps dans sa vie, mais Muriel Robin a bel et bien trouvé son équilibre et sa plénitude aux côtés d’Anne Le Nen. Surtout, celle qui est son aînée de 17 ans lui a permis d’en finir avec ses démons qu’étaient la cigarette et l’alcool. Une chose à souhaiter désormais : que leur bonheur sans équivoque dure le plus longtemps possible !