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Dans le monde du basket, tous les observateurs s’accordent à dire que la Dream Team de 1992 est la plus grande équipe jamais vue dans l’histoire du basket. Mais pour Larry Bird, qui était de cette belle épopée, il faut également considérer un autre groupe dans ce débat.
Dans l’esprit de tous les observateurs et de nombreux fans, la Dream Team de 1992 est la plus grande équipe jamais assemblée dans une compétition de basket. Et le plus dingue avec du recul, c’est que la sélection américaine aurait pu être encore plus impressionnante sans les quelques querelles internes qui ont poussé Isiah Thomas à rester chez lui.
Mais même sans le meneur des Pistons, Michael Jordan a pu s’entourer de nombreux Hall of Famers dont Larry Bird et Magic Johnson, Scottie Pippen et Charles Barkley, ce qui explique la grande promenade de santé sur les terrains de Barcelone. Ils n’ont jamais eu besoin de prendre le moindre temps mort, ils se sont imposés de 44 points en moyenne, on fait difficilement plus dominant.
Larry Bird cash sur la Dream Team
Mais d’après Larry Bird, qui est forcément bien placé pour en parler, l’équipe de 1992 ne serait pas forcément la meilleure de l’histoire des États-Unis. Il a fait la comparaison avec les années 60′, et d’après la légende des Celtics, il faudrait prendre en compte les conditions de vie au moment d’établir cette hiérarchie de Team USA. Il s’était exprimé lors de l’intronisation de la Dream Team au Hall of Fame.
C’était un honneur pour moi de jouer avec ces gars. 1992 était ma dernière compétition professionnelle et c’était une belle manière de partir. Mais je ne peux pas dire que nous soyons la meilleure équipe de tous les temps. C’était un mélange de plusieurs personnalités, de plusieurs caractères, puis il y avait Charles Barkley aussi.
Je sais que le débat existe entre notre équipe de 1992 et celle des années 60′. Je ne sais pas quelle équipe était la plus forte, mais je sais que les gars des années 60′ étaient bien plus costauds que nous. Je ne peux pas imaginer notre groupe se déplacer en calèche pour traverser le pays, puis prendre le bateau pour traverser l’Atlantique et se rendre à Rome, le tout pour un salaire minime.
Pour Larry Bird, ses ainés méritent aussi un immense respect puisqu’ils devaient exercer leur profession dans des conditions spartiates, le tout avec un salaire bien moins important que les millions qui circulaient déjà dans les années 90′. La Dream Team avait une vie de rêve à côté, ce qui explique peut-être la facilité de leur parcours barcelonais.
Larry Bird a beau respecter ses prédécesseurs, difficile d’aller dans son sens sur ce dossier. Oui, les sélections américaines ont toujours été bonnes, mais le talent présent à Barcelone ne sera jamais égalé.
