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Star des Celtics durant 13 saisons, Larry Bird a dès lors eu le temps de se familiariser avec sa fanbase des plus légendaires. Plus récemment, il a également eu l’occasion de s’épancher sur les dérives racistes dont elle se serait régulièrement rendue coupable.
Les clichés ont encore la vie dure en NBA. Reste à savoir si chacun se base sur un réel fondement. Parmi les idées reçues qui circulent dans la ligue, certaines concernent les publics de salles bien précises. Outre celui de Utah qui a laissé une trace indélébile dans l’esprit de Michael Jordan, celui de Boston s’accompagne d’une réputation peu flatteuse. LeBron James la résumait notamment dans son podcast The Shop :
Pourquoi je n’aime pas les fans de Boston ? Parce qu’ils sont racistes de fou ! Ils sont prêts à dire n’importe quoi pour te déstabiliser. Et ça me va, je m’en fous. Quand j’entends quelque chose comme ça, je me re-concentre sur le match. Ils vont dire ce qu’ils veulent dans tous les cas. On m’a même déjà envoyé un verre de bière dessus quand je rentrais aux vestiaires là-bas.
L’avis cash de Larry Bird sur le racisme à Boston
Si les exemples de stars adverses se plaignant de recevoir des insultes racistes sont nombreux, il existe également des figures des Celtics ayant été victimes de ce genre de traitement. Dans un article de SLAM, Bill Russell racontait ainsi :
Pendant certains matchs, des gens ont crié des choses indécentes et haineuses : « Retourne en Afrique », « Babouin » ou encore le « N-word ».
Le genre d’attaques verbales que n’a bien évidemment pas reçues Larry Bird. Légende ultime de la franchise, ce dernier a toutefois disputé pas moins de 1.061 matchs dans sa carrière, dont près de la moitié à Boston. À ce titre, il a forcément assisté à une scène de ce type. C’est tout du moins ce sur quoi il a été interrogé par Marc J. Spears de Andscape, offrant une réponse qui ne satisfera sans doute pas tout le monde :
À vrai dire, je ne sais pas. Pour moi, Boston est simplement une dure ville de travailleurs qui adore ses équipes sportives. J’ai un peu entendu parler de tout ça. Je sais que Bill Russell en a été victime lorsqu’il jouait là-bas et ça vous fait quelque chose dans les tripes. Ça vous donne envie de vomir. Maintenant, je ne peux pas parler pour qui que ce soit d’autres parce que je n’ai pas eu à traverser ça.
Je n’ai pas beaucoup été témoin de ça quand j’évoluais là-bas. Tout ce que je savais, c’est que quand on arrivait sur le parquet, les fans voulaient qu’on gagne. Mais j’en ai entendu parler, c’est sûr.
Conscient de cette gangrène, Larry Legend préfère néanmoins laisser ceux qui l’ont subie de plein fouet s’exprimer sur le sujet. Reste à savoir si ces divers témoignages, dont celui plus récent de Jaylen Brown, permettront d’y mettre un terme définitif.
Joueur de Boston durant 13 saisons, Larry Bird assure ne pas y avoir constaté des comportements et actes racistes répétés. Pour autant, il ne discrédite en rien les récits de Bill Russell et autres LeBron James, dont les similitudes tendent à les crédibiliser.
