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Père de trois enfants, Khabib Nurmagomedov compte deux fils dont il se montre très proche. Encore relativement jeunes, ces derniers bénéficient de suffisamment de liberté auprès de leur père… sauf vis-à-vis d’un point non-négociable aux yeux du Eagle.
Compte tenu de ses impressionnants résultats obtenus dans l’octogone, il a rapidement attiré l’attention de l’UFC et des médias dans sa carrière. Malgré cela, Khabib Nurmagomedov a su conserver au fil des ans une part de mystère, notamment sur le plan personnel. S’il s’est toujours montré très bavard au sujet de ses parents, il ne s’est en revanche que très rarement épanché sur sa vie de couple et de père de famille.
La contrainte que Khabib inflige à ses fils
Malgré le peu d’informations sur ce sujet, Khabib élèverait à l’heure actuelle trois enfants dans son foyer, dont deux fils prénommés Magomed et Husayn. Respectivement âgés de 5 et 3 ans, ces derniers se trouvent à l’école primaire et ont encore du temps avant de trancher leur avenir professionnel. Toutefois, dans une interview accordée à la télévision russe en 2018, le Eagle tenait déjà les propos suivants sur son aîné :
Honnêtement, je ne veux pas qu’il vive à son tour tout ce que j’ai traversé. Dans le sport professionnel, la plupart des gens ne voient pas les coulisses. Ils ne voient que des photos et des vidéos de combats, mais ils ne voient pas les 25 ans de travail que j’ai endurés. Ils ne voient pas les opérations que j’ai subies au genou, au dos, à la main et aux côtes. Ils ne voient pas la fois où j’ai failli mourir en plein cutting.
Je préférerais qu’il commence par un sport olympique comme la boxe, le judo ou la lutte. Mais on verra. Dans tous les cas, il fera du sport.
Désireux de voir le petit Magomed suivre en partie ses traces, le Eagle espérait en revanche qu’il ne se lance pas immédiatement dans une carrière de combattant pro. Un discours qu’il a légèrement modifié dernièrement dans le PBD Podcast :
Je vais laisser mes fils choisir ce qu’ils voudront faire. Non pas parce qu’à la maison, il y a la liberté d’expression entre père et fils. Non, je reste le patron ! Mais je vais leur laisser choisir leur vie professionnelle et ne pas les forcer. Je ne sais pas ce qu’ils vont choisir. S’ils disent qu’ils veulent être comme moi et devenir champions du monde, je les aiderai, mais je ne les pousserai jamais à devenir professionnels.
Par contre, il y a une chose pour laquelle je ne leur laisserai pas le choix. Ce sont des hommes, donc ils doivent s’entrainer. Ils doivent être forts. Pas question qu’ils se plaignent. Ils n’ont pas le choix parce que si tu es un homme, tu dois être fort.
Un avis bien tranché que certains trouveront archaïque, mais qui n’a pas de quoi surprendre venant d’un habitué du genre. Quoi qu’il en soit, les fistons Nurmagomedov savent à quoi s’en tenir !
S’il ne souhaite en aucun cas influer sur la carrière professionnelle de ses fils, Khabib Nurmagomedov se montre ferme au sujet de leur entrainement. Pas question pour lui qu’ils ne se renforcent pas, sous peine de voir leur masculinité bafouée !
