On dit souvent que les combattants professionnels ne pensent pas comme la majorité des gens en situation de danger. La folle anecdote racontée par Benoit Saint-Denis va dans ce sens, puisque dès son adolescence, il aimait jouer avec le feu et gagner…
Longtemps esseulé dans la liste des Français avec le potentiel pour devenir champion UFC, Ciryl Gane a désormais de la compagnie. Dans quelques jours, lors du second évènement organisé à Paris, la Sudiste Manon Fiorot pourra faire un grand pas vers la ceinture en venant à bout de la superstar Rose Namajunas, qui est sans conteste l’une des meilleures combattantes de l’histoire.
Et puis suite à sa dernière victoire face au phénomène brésilien Ismael Bonfim, Benoit Saint-Denis mérite lui aussi une place dans l’élite du MMA français. Si la route sera forcément longue et sinueuse dans une catégorie aussi fournie que les poids légers de l’UFC, il a la puissance et la résistance nécessaires pour aller loin et inquiéter le champion Islam Makhachev d’ici quelques années.
Quand Benoit Saint-Denis sauvait l’honneur de son lycée
Ce qui est certain, c’est que l’homme aux 11 victoires pour 1 seule défaite (contre un Brésilien dopé et dans une catégorie de poids supérieure à la sienne) ne reculera jamais devant aucun défi, aucun adversaire. Il a toujours été comme ça, la preuve avec cette anecdote folle sur sa première bagarre de rue. Là où beaucoup seraient restés au sol, lui a fait le show et s’est attiré la sympathie de tous. Il s’est exprimé dans le podcast « Sans Limite » :
Mais première bagarre c’était quelque chose de très con, mais j’ai trouvé ça rigolo. J’avais envie de me tester. En fait il y avait un gars qui insultait un peu tout le lycée sur les réseaux. On avait un lycée assez traditionnel, c’était du haut de gamme, mais ce n’était pas non plus le plus cher du coin. Bref, on avait une bonne cote et un mec n’arrêtait pas de parler alors à un moment j’ai répondu.
On s’insultait par réseaux interposés et ça a fini en bagarre. Quand je suis sorti du lycée il y avait 300 personnes qui attendaient. Le mec est arrivé par derrière avec un poing américain et j’ai à peine eu le temps de me retourner qu’il m’a mis un coup de poing. Après par contre je lui ai fait l’enfer, il a ramassé. Du coup après on m’a payé des coups toute la soirée.
Pour devenir combattant UFC il faut être un peu différent des autres, de même pour devenir soldat dans les forces spéciales. Benoit Saint-Denis a fait les deux dans sa vie, et on comprend mieux d’où lui vient cet amour du danger avec cette anecdote. Là où une personne lambda aurait pris peur face à ce poing américain, lui a trouvé un certain plaisir à se faire justice et à corriger son assaillant. Ses futurs adversaires peuvent déjà trembler.
La mentalité des combattants UFC est bien différente de celle des personnes « normales ». La preuve, quand certains auraient abandonné face à cet adversaire armé, Benoit Saint-Denis s’est découvert une passion pour la bagarre et l’amour du risque…