Défait ce dimanche avec les Bleus par l’Australie (74-78), Evan Fournier s’est malgré tout montré très à son avantage dans cette rencontre. Interrogé sur cette dernière après coup, il a comme à son habitude fait preuve d’une grande franchise…
Pour leur dernier test avant de démarrer la Coupe du Monde, les Bleus se sont inclinés face à l’Australie dans un match on ne peut plus serré (74-78). L’important était toutefois ailleurs puisque c’est avant tout l’alchimie du groupe et l’état physique qui s’avéreront primordiaux lors du choc inaugural face au Canada. Voir l’incroyable réveil d’Evan Fournier a toutefois pu mettre un peu de baume aux cœurs des supporters.
Une victoire aurait été la bienvenue pour aborder le Mondial avec une jauge de confiance remplie, mais il va désormais falloir regarder vers l’avant. Au moins, les enseignements tirés ont pu être nombreux et ont permis à Vincent Collet de dresser ses premières conclusions sur le groupe qu’il dirige. Se montrer lucide sur ses forces en présence s’avère d’ailleurs essentiel pour que l’équipe atteigne ses objectifs…
Après Collet, Evan Fournier revient sur la défaite des Bleus
« Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends ». Cette fameuse phrase de Nelson Mandela parait on ne peut plus d’actualité après la défaite des Bleus. À l’aube du début de la Coupe du Monde, ils ont pu identifier les points négatifs restants et devront les corriger assez rapidement. Dans des propos rapportés par nos confrères de L’Équipe, Evan Fournier semble ainsi plutôt satisfait malgré le résultat final :
C’est un dernier match de préparation. Tu as envie de l’aborder avec un peu plus d’intensité, de focus. On termine par la meilleure équipe, c’est ce dont on avait besoin. Ça montre à quel point on peut être performants, mais aussi nos lacunes pour l’instant, comme le rebond. De mon côté, j’ai essayé d’être agressif, c’est tout. En ce qui concerne mon dernier tir raté, j’ai tout de suite senti que j’étais en déséquilibre, trop seul même.
On ne peut pas se satisfaire d’une défaite, mais je trouve qu’on progresse, offensivement, sur notre spacing, notre défense demi-terrain… Malgré tout ce qui ne va pas, les rebonds offensifs, les balles perdues, on était dans une position pour gagner à la fin. C’est comme cela qu’il faut voir les choses.
Un revers, certes, mais un revers encourageant selon « Vavane », qui préfère relativiser plutôt que paniquer.
Tout le groupe France donc plutôt content et rassuré avant d’affronter le Canada, à l’image de Collet. Après la grosse perf’ de son arrière, ce dernier a tenu à lui rendre un bel hommage :
Cela doit lui faire du bien d’avoir pu disputer un match de cette qualité. Surtout, il l’a réalisé dans le bon rythme, sans forcer les choses, bien trouvé par ses coéquipiers et avec une réussite importante. C’est positif.
Si tout le monde aurait préféré une victoire des Bleus, eux se montrent plutôt rassurés vis-à-vis de leur niveau actuel. Malgré les quelques détails à régler, Vincent Collet et ses hommes arrivent aux Philippines avec le couteau entre les dents et donneront tout pour un premier titre mondial…