C’est bien connu, les joueurs NBA ont un truc avec le monde de la nuit. Ils aiment sortir, faire la fête, et ce même pendant la saison régulière. Un ancien All-Star a raconté l’enfer vécu avec une équipe de fêtards, qui passaient toutes leurs soirées dehors plutôt que de se reposer pour être en forme sur le terrain.
Les joueurs NBA ont une vie qui, de l’extérieur du moins, a l’air particulièrement sympathique. Déjà parce qu’ils vivent de leur passion et ont la chance de jouer au basket tous les jours contre les meilleurs, mais aussi parce qu’ils sont payés des millions pour cela. Il y a évidemment quelques inconvénients, comme les nombreux déplacements qui empiètent sur le temps de famille, mais c’est un sacrifice acceptable.
Le problème c’est que tous les athlètes ne sont pas prêts à vivre dans de telles conditions. La liberté financière et surtout les nombreux temps libres qui garnissent le calendrier peuvent avoir des effets dévastateurs sur certains, qui arrêtent de travailler et se laissent vivre tranquillement. Gilbert Arenas a visiblement connu ça lors de son passage à Washington.
Gilbert Arenas cash sur ses coéquipiers des Wizards !
Comme il l’a expliqué dans son podcast, il aurait eu quelques coéquipiers pour lesquels le basket était secondaire. Ils passaient toutes leurs soirées dans les établissements les plus prestigieux de la ville, et c’est visiblement ce qui a commencé à ternir la réputation de l’Agent 0. Il refusait de faire des passes à des joueurs peu sérieux, ce que les médias ne comprenaient pas.
Les médias nous tuaient à cause de l’image renvoyée par notre équipe. Je disais aux médias d’arrêter de me qualifier de joueur individualiste parce qu’ils n’avaient aucune idée de pourquoi je ne faisais pas la passe à mes coéquipiers. Je leur disais de demander aux autres pourquoi ils ne recevaient pas le ballon en match. Ils savaient tous très bien pourquoi !
Un gars était en soirée 7 jours sur 7. Il passait sa vie dans les boites et pourtant je devais faire des passes à un type comme ça ? Évidemment que non ! Oui je gardais souvent le ballon mais il fallait comprendre pourquoi je faisais ça. Tous les jours j’étais à la salle pour prendre mes 500 tirs. Mes coéquipiers ne faisaient pas ça. C’étaient eux les égoïstes.
Gilbert Arenas était un joueur d’exception, un talent capable de porter une attaque sur son dos… Le problème, c’est qu’il ne voulait pas forcément impliquer ses coéquipiers, trop peu sérieux à son goût. Quand lui était à la salle pour progresser, d’autres étaient en boite pour dépenser leurs millions, ce qui passait mal aux yeux de l’Agent 0. Et ce manque de confiance explique peut-être les résultats collectifs médiocres des Wizards.
Difficile de contenir des adultes qui possèdent des millions et qui ont du temps libre sur les bras. Gilbert Arenas a du faire avec des fêtards lors de ses années Washington et il avait une méthode bien à lui pour les punir…