De plus en plus suivie outre-Atlantique, la WNBA n’a pas encore véritablement eu à trancher le débat des athlètes transgenres. Un ancien joueur de NBA se montre toutefois insistant sur ce point et enchaine les déclarations tapageuses sur le sujet.
Avec un ambassadeur tel que LeBron James, pas étonnant que les audiences cartonnent outre-Atlantique. La WNBA rencontre un succès exponentiel aux États-Unis et a récemment vu la star des Lakers assurer sa publicité. Théâtre de sacrés coups d’éclat de ses stars, elle n’échappe pas pour autant aux polémiques qui entourent actuellement le sport féminin, et tout particulièrement l’une d’entre elles.
Enes Kanter persiste et signe sur la transidentité en WNBA
Voilà maintenant de longues années que la question des athlètes transgenres alimente les discussions sans obtenir de véritable réponse. La WNBA ne fait pas exception puisqu’un certain Enes Freedom a tenu à soulever ce point ces dernières heures. Auteur d’une première sortie pour le moins controversée il y a quelques jours, l’intérieur de 31 ans a récidivé lors d’une nouvelle interview accordée ce mercredi à FOX News :
Enes Freedom says he would average 60 points in the WNBA if he changed his name to ‘Eneshia’ and wore a wig
— NBACentral (@TheDunkCentral) August 16, 2023
pic.twitter.com/HHLReusvQ7
J’ai reçu beaucoup de soutien après avoir parlé de ça. Je veux dire, est-ce que ce serait juste ? Je mesure 2m10, je pèse 120kg, mais je n’aurais qu’à m’identifier comme une femme, enfiler une perruque, me renommer « Eneshia » et je tournerais à 60 points et 30 rebonds par match en WNBA. Mais est-ce que ce serait juste envers les femmes qui entretiennent ce rêve depuis leur enfance ? Voilà ce que je dénonce.
À en croire la suite de sa tirade, le pivot turc serait même en mesure de rendre ce scénario réalité, et ce, sans enfreindre le règlement de la ligue féminine :
Je ne crois pas qu’il existe la moindre règle qui l’interdit ! Donc si je voulais prouver mon point de vue, je n’aurais qu’à mettre une perruque, passer un coup de fil à 2-3 GM de WNBA et leur demander de me signer. Peut-être que je devrais faire ça pour que tout le monde voit où je veux en venir.
S’il parait bien sûr de lui, Freedom aurait en réalité du mal à rejoindre Breanna Stewart et autres Sabrina Ionescu. En effet, la WNBA s’est déjà exprimée sur le cas des athlètes transgenres par le passé. En 2016, elle imposait à ces derniers d’avoir reçu un traitement hormonal adéquat ainsi que l’approbation écrite d’un médecin pour fouler ses parquets. De quoi décourager sans doute l’ancien des Celtics !
Entêté vis-à-vis du débat entourant les athlètes transgenres, Enes Freedom s’est à nouveau imaginé rejoindre la WNBA pour souligner l’injustice que cela représenterait. Pas sûr néanmoins que sa méthode soit la bonne pour faire entendre son propos.