Capable de briller face à n’importe quelle équipe, Michael Jordan ne semblait jamais affecté par le climat hostile qui pouvait accompagner ses rencontres à l’extérieur. Néanmoins, un lieu l’aurait particulièrement poussé dans ses retranchements.
Hormis les Bulls, qu’il n’a affrontés qu’à six reprises à un âge déjà bien avancé, aucune équipe n’a durablement su le maintenir sous la barre des 30 unités. Michael Jordan affiche en effet des records au scoring supérieurs à 30 points face aux 29 autres équipes dont il a croisé la route en NBA. Bon nombre d’entre elles ont même été victimes de cartons offensifs encore plus lourds face à lui, y compris dans leurs bases.
Car oui, même s’il pouvait logiquement s’appuyer sur de précieux repères lorsqu’il évoluait au United Center, l’illustre arrière de Chicago n’avait pas forcément besoin de cela pour briller. Au fil de sa carrière, il a donc multiplié les coups d’éclat à l’extérieur, sans que les joueurs et fans adverses ne paraissent capables de l’en empêcher. De quoi laisser penser que ce genre de contexte ne l’affectait pas. À tort.
Le pire déplacement en NBA selon Michael Jordan
En 15 saisons passées dans la ligue, Jordan a eu le temps de se familiariser avec les divers parquets qu’il foulait soir après soir. De même avec les publics des franchises rivales, y compris les moins accueillants. Mais tandis que chacun d’entre eux présente ses spécificités, His Airness a un jour été invité à désigner celui avec lequel il était le plus délicat de composer. Sa réponse s’est révélée aussi immédiate que franche :
“Hardest place to play? Utah… they yell a lot of different things we’re not accustomed to hearing” 🤣 pic.twitter.com/e11aE7NADD
— Jumpman History (@HistoryJumpman) August 15, 2023
L’endroit où il est le plus difficile de jouer ? Utah. Sans l’ombre d’un doute. C’est le pire. Là-bas, les fans sont juste au bord du terrain et ils hurlent toutes sortes de choses que l’on n’est pas habitué à entendre.
Un clin d’œil évident à la mauvaise réputation que trainent les fans du Jazz, et dont Russell Westbrook avait lui aussi été victime il y a quelques années.
Quoi qu’il en soit, malgré cet aveu de Jordan sur l’impact que peuvent avoir les spectateurs rassemblés à l’ancien Delta Center, force est de constater qu’il a su y résister. Et même magistralement. Ainsi, sur ses 19 matchs de saison régulière et de playoffs disputés à Salt Lake City, Mike affichait d’impressionnantes moyennes de 33.3 points, 6.1 rebonds et 4.3 passes par match. Comme quoi, tout est relatif !
S’il s’est souvent placé comme la cible d’accueils orageux de la part des salles dans lesquelles il se déplaçait, Michael Jordan fait de celle du Jazz la plus éprouvante. C’est pourtant bien là-bas qu’il a remporté son dernier titre de champion de façon héroïque.