Ayant passé une décennie entière au sein de la NBA, Mickaël Piétrus a vécu le dur quotidien des joueurs évoluant aux États-Unis. Comme il l’a expliqué en interview avec la First Team, un entraîneur en particulier avait fait vivre des cauchemars à l’ancien international français, à l’entraînement !
Jouer en NBA pendant pas moins de dix saisons et cumuler 557 matchs de saison régulière en carrière, ce n’était pas forcément commun pour un basketteur européen au début des années 2000. Mickaël Piétrus est même allé encore plus loin puisque devenant un chouchou du public américain, « Air France » faisant régulièrement le show au dunk et à trois points tout en défendant le plomb sur les ailes.
Ce profil de 3&D hyper-athlétique lui a d’ailleurs permis non seulement de rester longtemps courtisé par les franchises NBA, mais aussi rejoindre des équipes compétitives. Le frangin de Florent Piétrus était ainsi membre des Warriors version « We Believe » en 2006-07 et avait donc participé à l’upset historique face aux Mavs du MVP Nowitzki. Et puis, il y a bien sûr eu l’épopée de 2008-09 avec le Magic.
Mickaël Piétrus impressionné par les entraînements de Stan Van Gundy
Avec Orlando, le Français était parvenu à se hisser jusqu’en Finales cette année-là, venant même à bout des Cavs de LeBron James avant de devoir déposer les armes face aux Lakers. Un parcours impressionnant qui est venu récompenser la discipline des hommes de Stan Van Gundy tout au long de la saison. Interrogé par la First Team, l’ancien joueur confie d’ailleurs que le coach en faisait baver aux Floridiens !
« Mentalement, on a envie d’arrêter le basket »
— First Team (@FirstTeam101) August 10, 2023
🗣 Mickaël Piétrus nous racontait la violence des entraînements de Stan Van Gundy au Orlando Magic 😭 pic.twitter.com/VTbfe4rpzH
Physiquement c’est épuisant, mais mentalement on a envie d’arrêter le basket tellement que c’est dur. On était tellement fort à l’intérieur et à l’extérieur mais les gens ne savaient pas qu’on s’était entraîné deux heures avant le match, tellement que c’était dur. On avait ce coach qui avait cette capacité à, dès que l’équipe adverse annonçait un système, lui savait qui c’était qui allait shooter.
Donc défensivement on jouait dur, mais c’était un peu plus facile pour nous de tricher parce qu’on savait qui allait prendre le shoot. (…) Sur dix jours de travail, on avait deux jours de repos. Franchement, c’est là-bas que c’était le plus dur. C’est quand je suis parti au Magic.
Quand on entend ça, on se demande comment Dwight Howard & co. ne débarquaient pas complètement cramés à chaque rencontre !
Rappelons que Stan Van Gundy avait été le coach du Heat avant d’arriver à Orlando, le champion 2006 étant connu pour astreindre ses joueurs à une discipline physique de fer. Pas étonnant donc que le tacticien ait été aussi intransigeant avec sa nouvelle équipe… Force est de constater que la méthode a plutôt bien fonctionné, cela dit.