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Acteur très apprécié des Français, Dany Boon a réalisé de nombreux films à succès au fil des années. Mais au-delà des longs-métrages, le public a également appris à connaître la face plus personne de l’homme, et notamment son rapport à l’hypocondrie. Et d’après ses propres révélations, c’est allé très loin chez les Boon durant la pandémie !
Particulièrement prolifique en 2023 avec son nom au générique de trois films, dont celui de « La vie pour de vrai » qu’il a lui-même réalisé, Dany Boon maintient une bonne cadence de tournage. Il faut dire que les studios de cinéma ont enfin retrouvé de l’air après quelques années marquées par la pandémie de Covid-19, qui a suspendu ou retardé de nombreux projets.
Période à part dans la vie de tous ceux qui l’ont vécue, l’année 2020 a notamment engendré le fameux confinement, alors que peu d’informations étaient encore connues sur la maladie. Terrés chez eux, les Français n’ont rien pu faire d’autres que prendre un maximum de précautions. Et autant dire que Dany Boon n’a pas fait semblant.
L’excès de Dany Boon pendant le confinement
Hypocondriaque de nature (il en a d’ailleurs fait un film, « Supercondriaque », sorti en 2014), l’interprète d’Antoine Bailleul dans « Bienvenue chez les Ch’tis » était en état d’alerte maximal pour tenter d’échapper au virus. Au micro de TF1, il confiait ainsi il y a quelques mois qu’il était allé jusqu’à se tartiner du gel hydroalcoolique sur le visage… Une stratégie qu’il a fini par abandonner pour une raison évidente :
Le gel hydroalcoolique, je me désinfectais le visage avec. C’était complètement débile. C’était pas une bonne idée. Ça brûle au bout d’un moment ! Sinon, on laissait les courses dehors. On lit les conneries qu’il peut y avoir sur internet, par exemple le fait que le virus restait sur le plastique plus de 72 heures, et 15 heures sur le carton. Alors on se met à acheter du carton !
Malgré sa vigilance de tous les instants, Dany Boon a tout de même fini par attraper le Covid, comme l’écrasante majorité de la population. Un mauvais souvenir pour ce grand stressé, qui a évidemment envisagé le pire… à tort :
Je l’ai attrapé, et j’étais un peu flippé, oui. J’étais angoissé parce que j’avais acheté un oxymètre, comme dans le film, et je le mettais mal, pas du bon côté du doigt. Du coup, mon taux de saturation était de 85%, alors qu’il ne faut pas descendre en dessous de 94% ou 95%. J’ai appelé mon médecin, qui m’a dit : « Avec 85% tu ne pourrais même pas me parler. Tu dois mal le mettre ! » (rires)
Comme un certain Michel Drucker, à qui l’on souhaite un prompt rétablissement, Dany Boon est et restera un véritable angoissé de sa santé, au point de pouvoir être défini comme un réel hypocondriaque. Pas étonnant, donc, que le comédien ait atteint des sommets de précaution (ou de paranoïa ?) pendant le confinement. En voilà un qui doit mal accueillir les nouvelles sur la résurgence de cas ces derniers temps…
