NBA – La punchline dingue de Popovich sur Tony Parker : « J’aurais dû être arrêté pour…

NBA Tony Parker et Gregg Popovich
NBA (DR) / San Antonio Spurs (DR)

Liés à tout jamais par leur expérinece commune aux Spurs, Tony Parker et Gregg Popovich feront prochainement leur entrée au hall of Fame ensemble, comme un symbole. En amont de la cérémonie d’intronisation, le mythique entraîneur n’a d’ailleurs pas lâché ses mots sur sa relation avec la légende des Bleus.

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Ensemble, ils n’ont pratiquement connu que du succès sur les parquets. Drafté en 2001 par San Antonio, Tony Parker a passé 17 saison sous les couleurs texanes. Le tout en n’évoluant sous les ordres que d’un seul coach : Gregg Popovich. Il est donc évident qu’un lien indéfectible a fini par se tisser entre les deux hommes, leurs rapports dépassant largement ceux d’un joueur avec son entraîneur.

Bien plus que ça, Pop’ et TP étaient pratiquement père et fils à de nombreux égards, le chef d’orchestre des Éperons étant systématiquement sur le dos du meneur des Bleus, à le pousser à le devenir meilleure jour après jour. Il reconnaît d’ailleurs sans mal qu’il avait pu parfois pousser le bouchon un peu trop loin avec le MVP des Finales 2007, surtout lors de ses premiers pas en NBA :

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Gregg Popovich ultra-dur avec TP à ses débuts en NBA

J’aurais dû être arrêté pour maltraitance pour les choses que j’ai faites à ce gamin. Il était spécial. Qu’il prenne les commandes d’un programme à 19 ans et dirige le jeu, c’était vraiment spécial. Pendant le training camp et les premiers matchs, j’ai été très dur avec lui, je l’ai fait beaucoup réfléchir, je lui ai donné beaucoup de choses à faire.



Je l’ai mis face aux meilleurs joueurs adverses chaque fois que je le pouvais. Il a montré qu’il avait la force et le courage de le faire, et que relever le défi de prendre en charge une équipe censée être performante ne lui posait pas de problème. Je lui ai donné le ballon et je lui ai dit : « C’est à toi. Débrouille-toi, je vais t’aimer et je vais t’écraser en même temps ». C’est ce que nous avons fait.

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Extrêmement exigeant envers TP, Pop’ n’était d’ailleurs pas du tout convaincu par lui avant sa draft, alors que le dirigeant R.C. Buford lui avant vendu les mérites du Tricolore. Mais une fois le n°9 arrivé aux Spurs, le tacticien de génie s’est attelé à en faire le meilleur joueur possible et ça a fonctionné sur toute la ligne. Aux premières loges pour assister à tout ça, Tim Duncan a adopté un discours similaire sur leur relation :

Pop a vu quelque chose en lui, et pendant les deux premières années, le respect n’a cessé de croître. Il était le joueur le plus durement coaché de tous ceux que j’ai vus dans ce programme, et Pop s’en est excusé. Il l’a fait à juste titre. Il a tout accepté. Il a grandi très vite et je n’avais aucune idée que ce gamin deviendrait le meneur de jeu avec lequel j’aimerais jouer pour le reste de ma carrière.

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La relation entre Gregg Popovich et Tony Parker restera à tout jamais parmi les plus profondes et les plus touchantes de l’histoire du basket-ball. Si le Français a pu devenir un aussi bon joueur, c’est parce que son entraîneur est toujours là à le pousser dans ses derniers retranchements. Une méthode qui a fait ses preuves.

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