CDM – Un joueur de Team USA cash : « Le basket FIBA ? Ce n’est pas… »

Comme à chaque édition, Team USA va aborder la Coupe du Monde dans la peau du favori. Mais attention, cette année Steve Kerr ne peut pas compter sur des superstars ou des habitués des compétitions internationales. Un novice a d’ailleurs fait un constat assez dingue sur le jeu FIBA.

C’est une question que doivent se poser tous les sélectionneurs américains avant les grandes compétitions : les joueurs seront-ils capables de s’adapter au système FIBA et aux règles qui changent drastiquement de la NBA. Que ce soit au niveau du marcher ou de la présence dans la raquette, plusieurs subtilités peuvent perturber les stars de la ligue.

Mais ce n’est pas la seule chose à prendre en compte pour Steve Kerr, qui vient d’essayer de bâtir un véritable effectif, complémentaire et sans forcément d’égo. Team USA version Coupe du Monde 2023 ne sera pas une collection de All-Stars, mais plutôt une belle panoplie de joueurs qui savent parfaitement occuper des rôles en attaque et en défense. Une constitution d’effectif qui pourrait être judicieuse si l’on se fie aux débuts prometteurs d’Austin Reaves.

La réponse dingue de Bobby Portis sur le jeu FIBA

Parmi les autres talents qui rentrent dans ce moule, on retrouve le 6ème homme des Bucks Bobby Portis, qui sort peut-être de sa meilleure saison en carrière. Interrogé sur les différences entre la NBA et le jeu FIBA, sur son adaptation, il a donné une réponse assez surprenante et plutôt géniale. Il refuse de parler de difficulté dans ce contexte.

Bobby Portis is awesome. Asked if adjusting to FIBA rules is hard, he says: « Hard is not for me, man. Hard is for the single mom with four kids. This is what I do. … Single mom, struggling to provide for her kids, that’s hard. »

— Tim Reynolds (@ByTimReynolds) August 10, 2023

Bobby Portis quand on lui a demandé si s’ajuster aux règles FIBA était difficile : « Difficile ce n’est pas un mot pour moi. Difficile c’est pour une mère célibataire avec 4 enfants. Le basket c’est mon métier. Une mère qui a du mal à nourrir ses enfants, ça c’est difficile.

Bobby Portis refuse d’entendre le mot difficile à propos de son métier, puisque apprendre des nouvelles règles n’a rien de sorcier. Il n’a pas besoin de s’inquiéter parce qu’il n’arrive pas à nourrir ses proches, ne doit pas enchainer les petits métiers pour survivre, il doit simplement enfiler ses chaussures et jouer au basket. Au sens prendre du terme, rien de bien compliqué.

Mais attention tout de même à ne pas prendre trop à la légère cette transition vers le basket FIBA. Les internationaux connaissent quasiment tous les règles par coeur, les pratiquent depuis des années, et ils sauront comment s’appuyer dessus pour perturber Team USA. Face à un Rudy Gobert ou un Guerschon Yabusele, il pourrait apprendre la différence à ses dépends.

Bobby Portis n’est pas inquiet pour sa transition vers le basket FIBA, apprendre des nouvelles règles n’a rien de difficile à ses yeux. Attention tout de même, l’apprentissage pourrait être rude pendant le tournoi…