Remplie de têtes brûlées à la langue bien pendue, l’UFC voit par exemple souvent Sean Strickland se fendre de propos pour le moins controversés. Dans une interview, la star des poids moyens avait par exemple détruit le mérite des combattants daghestanais.
Comme dans bon nombre d’autres sports de combat, le trash-talking fait partie intégrante du MMA depuis bien longtemps déjà. À ce titre, pas étonnant que pléthore de stars de l’UFC ne mâchent pas leurs mots lorsqu’un micro leur est tendu. Néanmoins, la plupart d’entre elles savent rester dans le cadre du politiquement correct et ne pas dépasser les limites. D’autres, en revanche, n’affichent pas le moindre filtre.
Parmi les figures du circuit les plus bavardes et borderlines, Sean Strickland se place comme l’une des plus susceptibles de déraper dans ses prises de parole. Habitué des déclarations tapageuses, ce dernier n’hésite jamais à évoquer des sujets ultra-touchy, y compris celui de la religion. Dès lors, il ne risquait pas de faire machine arrière après s’être lancé dans une comparaison osée… sur ses pairs daghestanais.
Sean Strickland cash sur l’essor des Daghestanais à l’UFC
Cela fait maintenant quelques années que les combattants étrangers, et notamment originaires du Daghestan, viennent remplir les rangs de l’UFC. Un phénomène de plus en plus notable qui n’a bien évidemment pas échappé à Strickland. Durant son apparition dans la Joe Rogan Experience, l’Américain a tenté de l’expliquer en mettant en parallèle le coût de la vie aux États-Unis et dans certains pays étrangers :
Le prix moyen d’une maison au Brésil est de 200.000$, peut-être même moins. Et je parle d’une belle maison ! Aux États-Unis, elle serait probablement à 400.000$ ou 500.000$. Du coup, les gens se demandent pourquoi il y a plus d’étrangers dans notre sport et se disent que les Américains sont des fiottes. Je leur réponds que non, c’est juste que les Américains ne peuvent pas se le permettre financièrement.
À travers ces mots, « Tarzan » semble donc indiquer que la mise en retrait des Américains ne serait due qu’au coût de la vie outre-Atlantique, qui les empêcherait de poursuivre une carrière de combattant. Ce, à l’inverse des Brésiliens ou des Daghestanais, qui peuvent qui plus est davantage profiter des maigres salaires distribués à l’UFC selon lui :
À l’UFC, ils offrent des contrats de 4 combats à des gars avec un bilan de 10-10. Du coup, ils se font couper après trois combats et repartent avec leurs 20.000$. Sauf que les Brésiliens, les Daghestanais et tout ça, ils peuvent vivre aisément avec ça !
Une vision quelque peu réductrice, puisqu’elle omet de souligner l’incroyable vivier de talents que représentent plus globalement le Brésil et le Daghestan pour la fédération. Pas sûr d’ailleurs qu’un Khabib Nurmagomedov partagerait la pensée de son homologue sur sa province natale !
Au lieu de vanter leurs qualités pourtant évidentes, Sean Strickland préfère expliquer l’avénement des Daghestanais à l’UFC par la difficulté économique que subissent les combattants américains. De quoi leur retirer une certaine part de mérite !