Tandis que LeBron James s’apprête à entamer sa 21ème saison en NBA, sa longévité n’est plus vraiment à démontrer. Celle-ci pourrait d’ailleurs mettre ses homologues dans une position très délicate bien au-delà des parquets selon un ancien de la ligue…
38 ans, 21ème saison. Les chiffres que nous offre LeBron James sont absolument fous et sa longévité est bien trop souvent banalisée. Rester dans le monde professionnel à son âge est une chose, mais afficher ce niveau de performance en est encore une autre et le rend encore plus légendaire. Rien qu’en tenant compte de ses moyennes sur l’an passé, il y a de quoi se retrouver sous le choc.
En saison régulière, le Chosen One tournait à 28.9 points, 8.3 rebonds et 6.3 passes décisives de moyenne, rien que ça. Il a même réussi à emmener les Lakers jusqu’en finales de conférence et a été le seul joueur de son équipe à vraiment sortir du lot dans le sweep infligé par les Nuggets. D’année en année, il parvient à se réinventer et ne subit pas vraiment l’éclosion des jeunes stars qu’il affronte…
La durabilité de LeBron fatale à tous ses pairs ?
Pour maintenir le niveau qu’il affiche depuis vingt ans, LeBron James peut compter sur une éthique de travail irréprochable. C’est surtout sur le plan physique que tout se joue et en ce point, le King paraît encore aussi affuté que lors de ses débuts dans la ligue. Selon Gilbert Arenas, son cas risque d’ailleurs de poser un standard difficile à honorer pour les autres joueurs de la ligue. Il s’explique dans son podcast :
Vous voyez ce qu’il fait alors qu’il a 39 ans ? En faisant ça, LeBron met la pression à toute la ligue. Ça donne l’impression que quand vous avez 30 ans, vous êtes un rookie. Maintenant, on a un exemple de ce qu’un gars de 38 ou 39 ans est capable de faire. Ça veut dire qu’on acceptera plus de voir des joueurs de 31 ou 32 ans sur le déclin après avoir vu un gars qui plante 27 points par match en ayant 38 balais !
S’il a déjà fait bouger beaucoup de choses en NBA, la longévité dont LeBron fait preuve pourrait bien changer les mentalités concernant la durée d’une carrière. Les cas similaires sont encore assez rares mais voir des exemples tels que le sien ou celui de Chris Paul prouve que perdurer de la sorte est quelque chose de faisable. La critique risque en tout cas de s’abattre sur ceux qui ne se montreront pas à la hauteur.
Parfois, les joueurs sont légèrement feignants et estiment avoir tout accompli à 32 ou 33 ans. L’ancien de Cleveland a tout gagné et est respecté de tous mais continue à se pousser dans ses propres retranchements. Il donne ainsi l’habitude aux observateurs d’assister à de longues carrières et met la pression à ceux qui avaient prévu de s’arrêter au moindre cheveu blanc sur le crâne…
Quand s’arrêtera LeBron James ? C’est la question que l’on se pose d’année en année et le voir faire preuve d’une telle longévité pourrait bien changer les choses en NBA. Gilbert Arenas considère dorénavant que personne n’a le droit de montrer le moindre signe de fatigue à tout juste 30 ans…