Adoré par les uns pour ses exploits, détesté par les autres à cause de son comportement et de ses frasques extra-sportives, Jon Jones ne laisse personne indifférent à l’UFC. Connu pour ne jamais faire dans la langue de bois, le sulfureux Sean Strickland s’était d’ailleurs montré clair à propos de « Bones », il y a quelque temps.
Devenir champion à l’UFC dans deux catégories de poids différentes, c’est une performance assez dingue. Encore plus quand on s’assoit sur le trône de sa division après avoir été absent pendant trois ans, soit exactement ce qu’est parvenu à faire Jones. Après avoir régné sur les poids mi-lourds pendant une décennie, c’est désormais chez les poids lourds que l’Américain est devenu l’homme à (a)battre.
Plus que jamais, la superstar peut être considérée comme l’un des plus grands combattants de l’histoire, lui qui a su défendre sa ceinture de champion à 11 reprises déjà et qui espère le faire pour la douzième fois face à Stipe Miocic, à l’UFC 295. Il faut dire qu’on parle là d’une véritable bête féroce, peut-être le prototype du combattant parfait dans l’octogone. Depuis toujours, « Bones » coche en effet toutes les cases.
Doté d’un physique terrifiant du haut de ses 1m93 pour 113 kilos, le bonhomme est également un fin technicien qui sait faire preuve de beaucoup d’imagination pour mettre ses adversaires au tapis. De quoi laisser pantois ses pairs à l’UFC, certains allant même jusqu’à copier ses moves fétiches. De passage sur le podcast de Joe Rogan, le terrible Sean Strickland avait lâché une déclaration lourde de sens sur lui :
Sean Strickland dithyrambique sur Jon Jones
Sean Strickland : Avoir une faible estime de soi est difficile à vivre et beaucoup d’entre nous ont une très faible estime de soi, beaucoup d’entre nous se regardent dans le miroir et, vous savez… Prenez quelqu’un comme Jon Jones, cet enfoiré a inventé des moves. Ce coup de coude retourné, je l’ai utilisé contre Uriah Hall. J’étais tellement content. Je suis un fan de Jones.
Tu lâches la jambe et boom ! Tu lances un coup de coude retourné. C’était Jon Jones, ça. Mais vous devez comprendre une chose : Jon Jones est un putain de super-athlète. Depuis sa naissance, on a dit à ce gamin qu’il était fait en or. Ses frères (qui sont joueurs en NFL, ndlr) sont en or, il est en or. Alors quand il entre dans la cage, il se dit : « Je suis fait d’or ! ».
Alors qu’il passe son temps à dégommer ses adversaires, « Tarzan » n’éprouve au contraire que de l’admiration pour son aîné. Jones étant issu d’une famille d’athlètes plus costauds les uns que les autres, il était prédisposé à dominer physiquement à l’image d’autres combattants. Mais se montrer aussi technique pour un colosse comme lui ? N’en jetez plus, la coupe est pleine et il y a largement de quoi le jalouser.
Talentueux, inventif et gâté par la nature en termes d’aptitudes physiques, Jon Jones réunissait d’entrée de jeu à lui seul la plupart des qualités nécessaires pour devenir une légende du MMA. Pas étonnant que d’autres combattants comme Sean Strickland développe un véritable complexe d’infériorité quand ils se comparent à lui.