Tout aussi fort qu’il est en attaque, Stephen Curry a parfois vécu un calvaire face à certains défenseurs. L’un d’entre eux a d’ailleurs particulièrement marqué le Chef alors qu’ils ne se sont pas affronté si souvent que ça. C’est dire le niveau défensif de l’intéressé.
C’est une évidence depuis maintenant près de 15 ans et à fortiori depuis le début de la dynastie des Warriors : on ne peut pas laisser Stephen Curry tout seul. Le meneur shooteur est simplement trop fort, trop adroit au scoring, lui qui peut planter de loin comme conclure près du cercle. Autant dire qu’il a donné des cauchemars à bon nombre de défenseurs depuis sa draft en 2009.
Pour autant, n’allez pas croire que le Chef n’a jamais pu être en difficultés. Sans forcément parvenir à l’arrêter, certains sont parvenus à le gêner suffisamment pour qu’il s’en rappelle. Lors d’une récente interview, le quadruple champion s’est d’ailleurs aventuré à lister les défenseurs qui lui avaient causé le plus de problème depuis le début de sa carrière chez les pros :
Stephen Curry choqué par la puissance de Ron Artest
"There's a group of 3 that always a light bulb went off when they're on the court. Jrue Holiday, Tony Allen and Ron Artest."
— ClutchPoints (@ClutchPoints) July 30, 2023
Stephen Curry on the toughest defenders he's played against.
(via @TODAYshow)pic.twitter.com/b0LsMrDhlH
Il y a toujours un groupe de trois noms qui me viennent à l’esprit. Jrue Holiday, Tony Allen et Ron Artest. je n’ai pas beaucoup joué contre lui mais… Il avait les mains les plus puissantes que je n’ai jamais vues, il pouvait t’arracher le ballon juste en donnant un petit coup dedans.
Pour la peine, on ne peut que valider la sélection de Baby Face. Parmi les trois hommes, seul Holiday est encore en activité et compte parmi les joueurs les plus respectés de la ligue, lui qui est d’une régularité sans faille dans sa moitié de terrain. Quant à Allen, il a longtemps été réputé pour sa défense de pitbull aux Celtics puis Grizzlies. Mais c’est bien Ron Artest qui a le plus marqué la légende de la Baie.
Après tout, celui qui a également été connu sous le nom de Metta World Peace ou encore Panda’s Friend avait la réputation d’être le joueur le plus fort physiquement de la ligue, au cours des années 2000. Également élu DPOY en 2004, l’ancien Laker et Pacer pouvait pratiquement défendre sur tous les postes. Ultra-collant en homme-à-homme, il a fait déjouer bon nombre d’attaquants de renom.
Si Ron Artest n’était clairement plus dans son prime quand Stephen Curry a commencé à faire parler de lui, le champion 2010 a tout de même laissé une très forte impression à la superstar des Warriors. Aussi fantasque que monstrueux en défense, l’ailier a marqué le début des années 2000 dans sa propre moitié de terrain.