Khabib Nurmagomedov a passé de nombreux mois aux États-Unis dans sa carrière, notamment pour préparer ses combats les plus importants. Il s’est même fait de très bons amis dans le pays de l’Oncle Sam, dont la légende Daniel Cormier. Mais attention, il lui arrivait aussi de critiquer vivement les US.
Si la Guerre Froide est terminée depuis des décennies, les relations entre la Russie et les États-Unis ne sont pas forcément les plus amicales. Il faut dire qu’après des années et des années de propagande d’un côté comme de l’autre, il y a des stéréotypes et des craintes qui sont entrés dans l’inconscient collectif. Heureusement avec le temps, les choses peuvent changer.
Khabib Nurmagomedov est peut-être le meilleur exemple de cette évolution positive. Parce qu’il voulait atteindre les sommets dans sa discipline, The Eagle a décidé d’apprendre l’anglais et de devenir une véritable superstar dans le pays de l’Oncle Sam, où il passait plusieurs mois pour s’entrainer avant chaque combat important. C’est ainsi qu’il a lié une belle amitié avec la légende Daniel Cormier.
Quand Khabib détruisait les USA
Mais attention, lorsqu’il le fallait, l’ancien champion des poids légers de l’UFC savait aussi mettre de côté les bons sentiments pour attaquer verbalement ses adversaires américains. Lors de sa rivalité inachevée avec Tony Ferguson, il a notamment fait un constat assez brutal sur les États-Unis et le côté « faux durs » de ses habitants. Pour une fois, il a été hué par le public.
Tony, tu dis que je n’ai jamais été impliqué dans un combat de rue, mais je peux te dévorer vivant. Dans un combat de rue je te détruirais. Tu comprends ? Tu ne t’es jamais battu dehors. Tu es Américain, et aux États-Unis tu ne peux pas te battre dans la rue. Je suis Russe, je viens des vraies montagnes, je peux te détruire dehors. Je m’en fiche du public, ils savent que j’ai raison.
Pour Khabib Nurmagomedov, il est absolument impossible de comparer la violence des bagarres de rue dans son Daghestan natal et aux États-Unis. Et quand on connait un peu son parcours, difficile de le contredire… Outre le fait qu’il s’entrainait contre des ours dans sa jeunesse, il avait également interdiction de rentrer chez lui s’il perdait un combat contre un ami dans la rue !
Dès son plus jeune âge, il a donc du apprendre à faire preuve d’une certaine violence pour gagner le respect de ses parents. Tony Ferguson a beau être réputé pour sa folie, difficile de croire qu’il a connu une telle pression psychologique dans son enfance. Enfin, dans tous les cas, savoir quel pays est le plus brutal n’est pas vraiment une fierté.
Khabib Nurmagomedov est persuadé que les bagarres en Russie étaient bien plus violentes que celles que pouvaient connaitre les Américains. Un avis qui l’a vu se faire huer en conférence de presse, ce qui est particulièrement rare.